Une nouvelle étude de Cass Business School révèle que les icônes de batteries sur les téléphones
portables modifient la façon dont les gens perçoivent temps espace et comment
les pratiques à maintenir la puissance dans les batteries définissent
l'identité des utilisateurs.
L'étude sur les navetteurs
londoniens a révélé que les personnes interrogées pensent à leurs trajets
quotidiens en termes de temps et de distance entre les points de recharge pour
leurs mobiles.
Une conclusion est que les
gens ne plus pensent que leur destination comme à 10 km ou 10 arrêts du métro. Au
lieu ils mesurent la distance comme par exemple à 50% de la capacité de la
batterie.
Au cours des entretiens,
les personnes interrogées ont expliqué comment une icône de batterie pleine
leur donnait une impression positive qui leur permette d'aller n'importe où, ou
à faire n'importe quoi. Cependant, à moitié plein un inconfort s’installe.
L'un des répondants à
l'étude a décrit l'expérience à regarder son icône de batterie tout au long de
la journée: Pleine s’est « Ok c'est
bon pour la journée », 50% c’est inquiétant « Je ferais mieux de ne
plus me mettre à jour tout le temps », à 30% « Je ne peux plus
m'amuse ».
Les téléphones mobiles sont
devenus beaucoup plus qu’un moyen de communication. Maintenant ils sont aussi cartes,
divertissements, agendas, journaux, banques, calculatrices, compteurs de pas,
et cetera. Les icônes de la batterie sont au cœur des activités sociales et achats.
La gestion des niveaux de
batterie structure les activités quotidiennes, qu'il soit de se disputer s’il
est sain de charger le téléphone près du lit ou de décider sur un lieu de
shopping pour pouvoir accéder aux bornes de recharge complémentaires.
L'étude a révélé que ces
dépendances maintenant identifient la personnalité par rapport à la manière
dont ils maintiennent leurs niveaux de chargement de la batterie.
Les répondants qui
surveillent leurs icônes de batterie pour conserver un niveau de charge élevé
sont identifiés comme des « monstres de contrôle », des
« planificateurs » ou « un peu OCD », (obsessive-compulsive
disorder).
Les personnes qui
régulièrement laissent leurs batteries s’épuiser sont identifiées comme
« terriblement frustrantes », « désorganisées » et
« inconsidérées ».
Les chercheurs constatent que
les personnes qui épuisent leurs batteries sont considérées comme étant
déconnectées de la norme sociale et par conséquent, incapables d'être des
membres compétents de la société.
Les téléphones sont
devenus un lien si important pour tout ce que nous sommes qu’une incapacité à gérer
le chargement de la batterie est devenu le symbole d'une incapacité à gérer la
vie !
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