La saison 2014 – 2105 le monde produira pour
environ 700 millions tonnes de blé. C’est un
chiffre impressionnant et aussi un exemple d’une information que des
journalistes ingénus aiment figurer dans leurs articles. Évidemment incompréhensible
au moins que le lecteur soit spécialiste du domaine.
La population terrestre est prévue d’être 7,3 milliards en
2015. La récolte de blé correspond donc à 260 grammes
par personne et jour, ou 800 kcals.
Mais l’agriculture produise plus que du blé. Pour saisir la
situation globale il faut trouver un moyenne de l’expliquer d’une façon si
simple que tout le monde comprend. C’est la spécialité de l’auteur Gunnar
Rundgren.
Nos champs produisent globalement 5600
kcals par personne et jour. Parmi ceux-ci, environ 1500 kcals sont utilisés pour
nourrir des animaux, environ 1000
kcals sont perdues comme déchets ou détériorations pendant stockage et près de 500 kcals sont utilisées comme biocarburants. De plus,
des petites quantités sont utilisées pour semences et par l'industrie. Pour conclure la calcule il faut ajouter environs
500 kcals pour produits de la faune et de la mer.
Dans l'ensemble, il nous
reste environs 2800 kcals par personne. Donné que le
besoin moyenne pour adultes est de 2200 kcals, c’est assez.
Voilà une bonne manière de présenter des
chiffres. On voit bien que avec des petits changements il sera possible de
nourrir les 10 milliard personnes que le terre doit hébergera dans quelques
décennies.
D’autres conclusions est que les
biocarburants ne pouvons jamais remplacer le pétrole et que la bioculture, qui
donne environ 30% moins de récoltes, peut-être soit possible.
Néanmoins, autour de 1 milliard de personnes se couchent affamées
chaque jour. Il y a ceux qui font valoir que cette faim est
due à la consommation excessive de
viande, l'utilisation de biocarburants ou que nous simplement mangeons trop. Mais, le contre-argument de Rundgren est que ces voix n’ont pas
compris que la consommation de viande et biocarburant ne sont pas principalement poussée par une évolution des préférences,
mais par le fait que le prix du grain est devenu beaucoup
moins cher.
Selon Rundgren il n’est ni une trop faible production de nourriture ni de la
surconsommation qui est le problème. Dans l'économie mondiale de marché, ces
sont ceux que ont de l'argent qui mangent. Les pauvres peuvent recevoir assez à manger par
des contributions directes, en obtenant des ressources pour cultiver leur propre
nourriture ou par des changements dans les facteurs qui les rendent pauvres.
La majorité de ceux qui
ont faim vivent aujourd'hui dans
les zones rurales. Il y a quelques années que beaucoup de monde en Brésil avait faim au même temps que le
pays exportait de grandes quantités de nourriture.
Une combinaison de l'investissement dans
des petits agriculteurs, une réforme agraire et des subventions directes aux ménages pauvres ont maintenant largement
éradiqué la faim de Brésil.
Le libre-échange est
prêché comme un moyen de sortir
de la pauvreté pour les
agriculteurs pauvres. Mais les
exportations brésiliennes et le succès de l’industrie des fleurs en Kenya a été conduit par des sociétés géantes qui ont violé le
paysage et non pas par des petits exploitants pauvres.
Les défenseurs de
libre-échange oublient que la
mécanisation et les inégalités ont déformé la concurrence, de sorte que le travail peu
cher n’est plus un
avantage concurrentiel particulièrement important
dans la plupart de l'agriculture moderne.
L'agriculture d'aujourd'hui est si
forte intensité de capital que c’est la
disponibilité du capital qui est le facteur limitant. Les pauvres sont des pauvres, parce
qu'ils manquent du capital.