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samedi 30 septembre 2017

Tout automatique, du semis à la récolte

Du semis à la récolte sans que le fermier a besoin de mettre ses pieds sur le champ. C'était la cible lorsqu'un groupe de chercheurs de l'Université Harper Adams a commencé le projet Hands Free Hectare en novembre dernier.

Avec un tracteur autonome, ils ont labouré, semé et récolter un champ de 1 hectare. Des drones ont surveillé les céréales afin d’assurer que la fertilisation et l'irrigation soient correct et pour en cas de besoin compléter avec pulvérisations. Afin de déterminer la maturité des graines, un drone a pris des échantillons.

4,6 tonnes de grains a maintenant été récoltée avec un moissonneuses-batteuses automatique. Ce réussi a incité les chercheurs à appliquer pour plus des moyens afin de développer la technologie.

Des machines autonomes ne sont pas une nouveauté mais ils ont été peu utilisés dans l'agriculture. L’expérience de Hands Free Hectare  est la première fois que toutes les étapes d’une culture agricole ont été faites sans intervention humaine.

Selon les chercheurs les toujours plus grosses machines causent des problèmes, entre autre avec le compactage du sol. Par conséquent, ils utilisaient plutôt des machines relativement petites, qui avaient été reconçu à fonctionner automatiquement.

Dans l'avenir, des groupes de tracteurs et de moissonneuses-batteuses pourront gérer toutes les travaux nécessaires alors que les agriculteurs auront un nouveau rôle. Au lieu de s'asseoir dans un tracteur et conduire d'un côté à l'autre sur un champ,  ils deviendront des analystes agricoles qui attentivement surveillent les cultures et contrôlent une flotte de machines et robots autonomes.

vendredi 29 septembre 2017

L'invention toxique d’un amoureux de la nature



En 1935, Paul Müller se posait une série de critères sur un pesticide parfait. Il doit être toxique pour les insectes, mais ne pas pour les humains, il doit être chimiquement stable et il doit fonctionner rapidement, mais ne pas évaporer.

C'était une question urgente. Car les poux, épandeurs de typhus, étaient une terreur récurrente en Europe. Ils avaient tué 3 millions de personnes pendant la guerre civile russe.

Paul Müller a commencé sont carrière comme assistant de laboratoire. Mais, grâce à des études il a, à l’âge de 26 ans, reçu un doctorat à l'Université de Bâle en 1925. À part de la chimie il s’intéressait pour la botanique et la physique.

Il a eu un emploi chez JR Geigy AG à Bâle, qui aujourd'hui fait partie du géant pharmaceutique Novartis. Tout d'abord il devrait créer de nouveaux colorants pour tissus résistant au soleil et une méthode pour rendre du cuir blanc.

En 1935, Paul Müller a été mis à la recherche de composés contre mites et d’autres insectes. Au cours des nombreuses expériences infructueuses, il a découvert que les insectes et les mammifères absorbent les produits chimiques différemment. Il devrait donc être possible de trouver un composé exclusivement toxique pour les insectes.

Il lui a fallu 4 ans et 349 essais avant de le trouver, le dichlorodiphényltrichloroéthane, ou brièvement DDT. Ce composé n'était pas nouveau. Il avait été synthétisé par le pharmacologue autrichien Othmar Zeidler déjà en 1874 et il avait rédigé un article sur ce composé mais sans avoir étudié ses propriétés.

Pour Paul Müller, c'était un bonheur. Des tests montraient que le DDT tuait des coléoptères colorés, des moustiques, des poux, des papillons et beaucoup plus, sans visiblement être nocif pour mammifères. Sur les insectes le DDT ouvrait les canaux ioniques de sodium sur les cellules nerveuses, entraînant des crampes et la mort. Le DDT a été breveté et son entreprise a lancé deux produits, Gesarol et Neocid.

Le DDT était largement utilisé pendant la Seconde Guerre. Pendant les combats dans le Pacifique, il protégeait les soldats américains contre le paludisme et le typhus. Dans les ruines d'Europe, la vaporisation était utilisée pour empêcher les maladies dans des camps de prisonniers et réfugiés.


Après la guerre, la vertu du DDT s'est répandue dans le monde. Il était vaporisé sur des enfants et des âgés, sur maisons et écoles. Il était utilisé comme un agent anti-moustiques sur des cours d'eau et n'importe où qu’il y avait des vermines. Mais surtout, le DDT était rependu sur des champs. Cette utilisation a contribué à éradiquer le paludisme dans des nombreux pays. Il a été estimé que ce fait a permis de sauver des centaines de millions de vies.

Ces grands succès ont donné à Paul Müller le Prix Nobel de médecine de 1948, même s'il n'était ni médecin et ni innovateur de DDT.

Le DDT est chimiquement stable, qui fait qu’il aussi s’enrichisse dans la chaîne alimentaire. Au cours des années 1960, les chercheurs ont pris conscience qu'il affectait les œufs d’oiseaux de proie. Les coquilles sont devenues fragile et plusieurs espèces risquaient un effondrement total. De plus, il est devenu susceptible à causer des cancers chez l'homme.

Paul Müller a pris sa retraite en 1961. L'année suivante, la biologiste Rachel Carson a publié le livre « Printemps silencieux ». Elle a soutenu que l'utilisation incontrôlée de DDT et d'autres pesticides entraîne des dommages à la fois à l'environnement et aux humains. C'était une alarme de réveil pour les politiciens et un début formidable pour les mouvements environnementaux.

Paul Müller est mort en 1965 alors que le débat sur le DDT a commencé. Dans les plus part de pays l'utilisation en agriculture est interdite depuis les années 1970.  Il est encore utilisé à moindre degré contre insectes en Inde, qui maintenant est le seul producteur et le plus grand consommateur du DDT. Mais, il a perdu beaucoup d'effet contre le paludisme, car les moustiques dans de nombreuses régions ont développé une résistance.

jeudi 28 septembre 2017

Les gestes rendent une conversation plus rapide

Des questions accompagnés avec gestes sont plus rapidement comprises et répondues et le processus est encore plus rapide si ils sont faites avant la fin d’une question. C’est que montre une étude publiée dans la revue Psychonomic Bulletin & Review.

Des chercheurs de l'Institut Max Planck pour la psycholinguistique aux Pays-Bas ont étudié comment les gestes et d'autres expressions corporels affectent les questions et les réponses dans une conversation. Il s’agit de mouvements de mains, de bras et de la tête. La conclusion est que ces mouvements réduisent le temps entre questions et réponses.

Dans une conversation moyenne il n’y a que 0,2 secondes de pause entre les échanges. Parce qu’ils se font si rapidement, les gestes donnent des informations précieuses à celui qui doit comprendre le sens et planifier une réponse. La réponse est généralement prévue avant que celui qui parle a fini.

De gesticuler et bouger la tête ne rend pas seulement la conversation plus rapide, ils facilitent aussi la compréhension. Les chercheurs constatent que les questions posées alors qu’un locuteur aussi utilise des gestes sont répondu plus rapidement. La plus rapide compréhension arrive quand les gestes commencent au même temps que la question est formulée. Si les gestes arrivent quand la question est terminée le processus prend plus de temps.

Les gestes et autres langages corporels ont deux fonctions. Ils indiquent que le locuteur est sur le point de finir et ils aident à comprendre ce qui a été dit.