Au fur et à mesure que la population du monde augmente,
il est compréhensible que les ventes d'antibiotiques aussi augmentent.
Cependant, la taille de la population n’est pas le seul paramètre, car le taux
de personnes qui prenant des antibiotiques, calculée en doses journalières,
augment également.
Entre 2000 et 2015, le chiffre global a augmenté de près
de 40%. Selon les données de 76 pays l'augmentation a été deux fois plus
importante dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
En 2000 la consommation individuelle d'antibiotiques était la plus élevée dans des pays riches, tels que la France, la Nouvelle-Zélande, l'Espagne, Hong Kong et les États-Unis. En 2015, les pays à faible et intermédiaire revenus occupaient 4 places sur les 6 en tête de liste: La Turquie, la Tunisie, l'Algérie et la Roumanie.
En 2000 la consommation individuelle d'antibiotiques était la plus élevée dans des pays riches, tels que la France, la Nouvelle-Zélande, l'Espagne, Hong Kong et les États-Unis. En 2015, les pays à faible et intermédiaire revenus occupaient 4 places sur les 6 en tête de liste: La Turquie, la Tunisie, l'Algérie et la Roumanie.
Les chercheurs derrière l’étude estiment que la
consommation mondiale d'antibiotiques d'ici 2030 peut augmenter tant que 200%,
tout en soulignant qu'une plus grande consommation augmente le risque de créer
des bactéries résistantes.
Le chiffre est déjà extrêmement
inquiétant. En Europe il est estimé que des bactéries multi-résistantes tuent
25 000 personnes chaque année.
Les auteurs du rapport écrivent que pour renverser la tendance, il faut améliorer l’hygiène, rendre les programmes de vaccination plus complets et développer des méthodes de diagnostic plus sûres.
Les auteurs du rapport écrivent que pour renverser la tendance, il faut améliorer l’hygiène, rendre les programmes de vaccination plus complets et développer des méthodes de diagnostic plus sûres.
Source : PNAS.