L'Islande attire
maintenant un important flux d'investissements dans des centres de données. Le
climat frais avec températures stables toute l'année est un avantage qui permet
de réaliser des économies sur le refroidissement nécessaire pour éviter que les
servers se surchauffent. Concrètement, il n’a pas besoin de climatiseurs et ni
générateurs de secours pour ces machines. De plus, l’électricité, en partie géothermique,
n’est pas très chère.
Après la crise banquer
c’est l’industrie du tourisme qui a conduit à une reprise économique. Mais
l'industrie des centres de données est actuellement dans une phase d’expansion plus
rapide. La puissance nécessaire pour les alimenter devrait cette année
atteindre près de 150 MW, une progression considérable des 25 MW utilisés en
2017.
Il signifie que cette
industrie maintenant consomme environ 5% de la production du pays. Les
entreprises de centres de données sont ainsi devenues des clients de plus en
plus importants pour les fournisseurs d’énergie en Island.
La possibilité de vendre énergie
aux centres de données aussi les fournisseurs une position plus forte dans les
négociations de nouveaux contrats avec des autres grands consommateurs
d’énergie électrique, notamment les producteurs d’aluminium.
Il peut devenir difficile
de fournir suffisamment d’électricité si la demande continue d’augmenter au
même rythme. Un risque est que le prix de l'électricité augmente, ce qui aussi
toucherait les citoyens ordinaires.
Le mouvement écologiste
critique les constructions de nouvelles centrales électriques, car même si
verts il s’agit de une intervention dans la nature.
L'industrie des centres de
données s'est fortement développée dans les autres pays nordiques ces dernières
années. Notamment en Suède, où des géants tels que Facebook, Google et Amazon
ont réalisé des investissements importants.
Cependant, le marché
islandais se démarque. Selon un rapport de l’entreprise firme KPMG, presque toute la puissance de
calcul, jusqu'à 90% en 2017, était utilisée pour traiter des crypto-monnaie
telles que le bitcoin. Cette activité est fortement spéculative, énergivore, parasitaire
et sert aussi à cacher des transactions plus que douteux. Il sera probablement
interdit ou au moins très encadré dans l’avenir.
Cependant, les islandais
ne s’inquiètent pas. Le monde aura de plus en plus besoins à stocker de données
et des calculs dans le nuage vont continuer à se développer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.