Les éoliennes sont en
train de s’installer dans la mer. Premièrement elles reposent sur le fond, ce
qui est possible à réaliser jusqu’à une profondeur de 50 m mais la prochaine
étape, encore expérimentale, est de les rendre flottante. Il y a beaucoup
d’idées sur la meilleure façon de le faire et un des buts avec les tests en
cours est de gagner expériences sur avantages et inconvénients de divers
arrangements.
Cet été la société française Ideol a commencé à tester leur conception en mer. L’éolienne
est dans ce cas installée sur une plateforme flottante assez conventionnelle.
Une concurrente est le Hywind norvégien où l’élément flottant est le tour qui s'étend
jusaqu’à 78 m sous la surface de la mer.
Une conception très
différente est développée par la société suédoise Sea Twirl. Contrairement à tous les autre fabricants leur
éolienne est basé sur un rotor et ne pas une hélice. Par rapport à le vent
capturé ce type de conception donne environ 15% moins de puissance mais
l’avantage est une conception beaucoup plus simple. Elle flot sur l’axis
central qui s’étende, et tourne, sous la surface de la mer. Il n’y a que le
stator du générateur, qui est ancré avec câbles au fond de la mer, qui ne
tourne pas. La conception est très simple est par conséquence moins cher.
Une mini-version de 125 kW
tourne depuis 2015 dans la mer sur la côte ouest de la Suède. Pendant 3 ans
elle a maintenant subi des tempêtes et hauts vagues sans problèmes. La prochain
étape est la conception d’une turbine de 1 MW haut de 60 m. Elle sera installé
sur la côte norvégienne en 2020.
Pourtant, dans un contexte
où les plus gros éoliennes actuellement sont de 8 MW et plus, il faut faire
mieux. Chez Sea Twirl ils font valoir que la conception est évolutive et un
chiffre tant haut que 30 MW, (!), a été mentionné.
Il n’a pas encore des
chiffres exacts sur les couts pour installations en mer, ni pour Sea Twirl, ni
pour ces concourantes. Cependant, chez Sea Twirl ils estiment que leur éolienne
produira électricité 30% moins cher que les autres.