Le mystère des rêves
La plupart de nous passent des années dans le monde des rêves. Ils sont mystérieux et les interprétations de la signification ne manquent pas.
Les premières civilisations croyaient que les rêves étaient un canal de communication entre notre
dimension et celle de dieu. Les
interpréteurs de rêves fleurissent
depuis l’âge de pierre jusqu'à nous jours.
Le psychanalyste
Sigmund Freud a, au début des années 1900, lancé l’idée
selon les rêves
serraient des messages de notre subconscient. Un autre
psychanalyste,
C.G. Jung pensait, la même chose mais leurs modèles sont
différentes.
Dans nos jours le développement de la technologie médicale permet d’être plus systématique. La
première découverte importante a été le sommeil REM, la
phase la plus intense de rêves,
qui en utilisant des EEG peut être enregistré. En réveillant
des gens exactement pendant cette phase du sommeil les chercheurs ont pu remplir
leurs bibliothèques avec des mètres de rapports de rêves.
Pendant les dernières décennies une
nouvelle technologie d'imagerie a permis d'ouvrir encore une fenêtre du cerveau endormi. Dans des laboratoires du sommeil à travers le monde, des études sont maintenant en cours pour essayer de résoudre le grand mystère : Pourquoi rêvons-nous ?
Il n’y a pas encore une réponse claire et
définitive mais plusieurs hypothèses intéressantes.
La première hypothèse qui sérieusement a
remise en cause la vision de
Freud est apparue dans les années 1970. Un psychiatre américain,
Allan Hobson, a
affirmé qu'il n'y avait pas de messages cachés dans les rêves. Ils ne seront selon lui qu'une sélection aléatoire
des images, émotions et événements
de la mémoire du cerveau. Dans une
inconsciente tentative de les donner un sans nous assemblons les séquences pour
les rendre compréhensibles.
Quand nous somme éveillé nous essayons tout
le temps de créer une image cohérente du monde basée sur les impressions sensorielles
dont nous avons été exposés. Puisque le
cerveau aussi est actif pendant
le sommeil, il continue d'essayer de créer des contextes et en l'absence d'impressions
extérieures, il utilise de la matière
dans le mémoire. Selon ce point de vue les rêves sont juste un effet secondaire de l'activité
neurologique et le contenu
est complètement sans intérêt.
Une autre hypothèse apparaisse au début des
années 2000. Selon elle les rêves sont une disposition
du cerveau de nous préparer aux situations
menaçantes. Quand nous rêvons
d’être chassés par un lion, nous nous préparons simplement
pour une vraie rencontre avec un lion.
Une métaphore est le pilote qui s'entraîne d’atterrissages d'urgences dans un simulateur
de vol. Il le fait dans un environnement sure pour mieux
pouvoir faire face à une situation réelle. La
fonction fondamentale est de mieux pouvoir survivre. Il y a un trait de
l’évolution humaine dans cette hypothèse.
Selon une enquête faite sur étudiantes
finnois 2/3 de leurs rêves étaient sur un événement menaçant. Souvent
il s’agissait des échecs et revers, de type arriver en
retard à une réunion cruciale ou
d’échouer un examen important. Dans 1/5 des cas le
menasse était mortel, par exemple d’être chassé par des inconnus méchantes.
Les proposants de cette hypothèse se demandent pourquoi notre cerveau nous expose à des choses si désagréables s'il n'y avait pas un sens ? Dans l'histoire humaine des rêves menaçants ont probablement eu un avantage évolutif. Ceux qui étaient capables de se former dans le monde du rêve ont eu un peu plus de chance à survivre des situations réelles.
Mais, le menasse de lions n’explique pas tout. Des nouvelles
expériences ont montré que les rêves aussi ont une signification l'apprentissage.
Dans une expérience les sujets devraient
jouent un jeu d’ordinateur où il fallait passer un
labyrinthe le plus rapidement que possible. Après une heure, le jeu a été arrêté est un
groupe incité à prendre une sieste, tandis que l’autre
simplement prenait un repos. Parmi les étudiants qui ont dormi plusieurs ont rêvé du jeu. Chez une personne il a été
sur la musique qui accompagnait le jeu,
une autre errait dans un système de grottes.
Cinq heures après le
réveil, les sujets devraient au nouveau jouer. Ceux qui
avaient rêvé du jeu étaient dix fois
supérieurs à ceux qui avaient été éveillés.
Une autre fonction des rêves pourrait
être de mieux équilibrer nos émotions. C’est-à-dire que
les rêves pourraient être considérés
comme une sorte de thérapie nocturne
qui guérit les éraflures d’âme que nous avons eu en état éveillé.
Quand nous dormons, le cerveau traite les
sensations mauvaises de la journée et les transforme en souvenirs qui sont placés dans notre banque de l'expérience passée. Au cours de ce processus elles perdent beaucoup de ses charges
émotionnelles. Une explication serrait que le traitement est faite pendant le
sommeille REM lorsque la hormone du stress, noradrénaline, est significativement diminuée.
L’effet soulageant a été montré dans une étude. Les sujets ont dans ce cas vu des images chargées d'émotion, qui leurs ont été montré deux
fois en 12 heures d'intervalle.
Un groupe a vu les photos dans la matinée et dans la soirée. Un autre groupe les a vus le soir et le lendemain matin, après une nuit de sommeil.
Il s'est avéré que ceux qui ont
été éveillés entre les sessions réagissaient plus fortement à la deuxième. Ils
avaient aussi une activité plus élevée dans l'amygdale,
centre émotionnel du cerveau.
Plusieurs d’autres études ont révélé que les
rêves sont importants à la fois pour la mémoire et le
traitement
d’impressions
émotionnelles. Les rêves sont apparemment multifonctionnels.