Pages

mercredi 30 septembre 2020

Le robot de curling qui bat les professionnels


Un robot a réussi à vaincre deux équipes professionnelles sud-coréennes en curling. Il montre comment d'autres systèmes d'IA maintenant peuvent passer du laboratoire à une réalité physique complexe.

Lorsque des robots dotés d’intelligence artificielle, IA, ont battu des champions aux échecs, au poker et au go, il n’y a plus de suspense dans les jeux de stratégies, c’est l’IA qui gagne. Cependant, en curling, parfois appelé échecs sur glace, il ne suffit pas de seulement penser au coup suivant. En curling il faut manipuler une pierre pesant près de 20 kilos qui doit être lancé sur une surface glissante avec une grande précision.

Des chercheurs de l'Université de Corée ont développé un robot de curling sur roues qui non seulement maîtrise la stratégie mais aussi le jeu physique aussi bien que les humains. Face à deux équipes coréennes de premier plan, le robot, nommé Curly, a remporté 3 des 4 matches.

« Le passage du monde numérique prévisible à la réalité physique plus complexe est difficile pour les robots et c’est un domaine où des nombreux développements sont en cours. Une difficulté particulière en curling et que le frottement de la glace change à chaque coup», écrivent les chercheurs.

Le «cerveau» de Curly consiste en un système d'IA basé sur l'apprentissage automatique. Pour apprendre le jeu, on a d'abord besoin de beaucoup de pratique. Mais à laisser le robot s'entraîner à jouer des millions de matchs physiques prendrait trop de temps. Au lieu, la formation était faite dans un simulateur.

Normalement il faut des nombreuses données sur des facteurs externes comme la température, la friction et l'humidité pour qu'un robot puisse s'adapter aux conditions réelles. Cependant, pour Curly, il suffit de quelques glissements de la pierre pour suffisamment calibrer son cerveau. Ensuite, Curly ajuste son jeu pendant le match en analysant les derniers lancements.

Cependant, le robot n'est pas complètement parfait en tant que joueur de curling. Il manque encore d'amis robots capables de balayer devant la pierre.

Source : Science Robotics.

mardi 29 septembre 2020

Les gaz d'échappement des atterrissages lunaires restent sur la lune


Un atterrisseur lunaire produit des gaz d'échappement qui se propagent sur la surface de toute la lune. Le fait peut compliquer l'étude de la glace naturelle dans les cratères sur les pôles de la lune.

Lorsqu'un vaisseau spatial atterrit sur la lune, le carburant dans des fusées de freinage brule et forme l'eau et autres substances volatiles. La lune n'a qu’une infime atmosphère et la distance libre entre les peu molécules de gaz qui existent est de l’ordre centaines de mètres, ce que signifie que la contribution des gaz d'échappement n’est pas négligeable.

Un groupe de recherche américain a simulé ce qui arrive à l'eau dans les gaz d'échappement d'un petit atterrisseur lunaire qui se pose près de l'un des pôles de la lune. Le résultat est que la plupart des plus des 40 kg d'eau rejetés après quelques semaines se décompose en hydrogène et oxygène. Mais plus qu’environ 10% de cette eau devient emprisonnée dans des cratères ombragés par leurs bordes où elle forme de la glace. La plupart termine au pôle le plus proche, mais une plus petite partie se dispose aussi sur le pôle opposé.

Dans les années à venir les plans ambitieux actuels d'exploration lunaire entraîneront des nombreux atterrissages. Les chercheurs pensent que la contribution des atterrisseurs doit être considérée par ceux qui veulent enquêter sur la composition et l'origine de l'eau naturelle sur la lune.

Source : AGU

lundi 28 septembre 2020

Le nouveau parc qui aura les plus grandes éoliennes offshore du monde



Le projet Dogger Bank sera le plus grand parc éolien offshore, avec l'ambition de couvrir 5% des besoins en électricité britannique. Le projet inclut entre autre une île artificielle. General Electric fournira 190 éoliennes de 13 MW.

GE a reçu une commande pour éoliennes de totalement 2,4 GW dans les eaux britanniques. Le projet Dogger Bank sera le plus important parc offshore du monde avec une production prévue de 3,6 GW, en mesure de couvrir 5% des besoins en électricité du Royaume-Uni d'ici 2026.

La construction se déroulera en 3 étapes de 1,2 GW, et pour les 2 premières il aura 190 éoliennes GE de 13 MW. Les hélices de ces immenses constructions sont de 220 m en diamètre. Pendants seulement un tour chacun de ces géants peut fournir plus de 2 jours d’énergie dont un ménage moyen a besoin.


Le projet Dogger Bank sera aussi le premier basé sur la plateforme Haliade X de GE Renewable Energy, qui défiera les principaux concurrents en mer: Siemens Gamesa et MHI Vestas. Depuis 2019, GE a installé 2 prototypes de 12 MW dans le port de Rotterdam.

Ceux-ci seront améliorés à 13 MW. Cependant, GE est poursuivi par ses concurrents. Siemens a signalé qu'il travaille sur une éolienne de 14 MW et Vestas de 15 MW.

Source : Greentech Media