Comment exprimer qu’on ne doit pas confondre torchons et
serviettes en anglais. La bonne expression est apples and oranges,
(pommes et oranges).
L’idiome n’est pas unique. Au Québec francophone ils font
comme les anglophones et comparent pommes et oranges. En France cette
option semble aussi coexister avec pommes et poires. La dernière expression
est aussi la plus fréquente et apparaisse en danois, néerlandais, allemand,
espagnol, suédois, croate, tchèque, roumain, hongrois, italien, et slovène.
Pourtant, en Amérique du sud ils préfèrent papas y boniatos, (pommes
de terre et patates douces).
N’importe la forme l’idée fondamental est assez facile à
comprendre. Deux objets qui partagent quelques caractéristiques ne sont pas
nécessairement comparables.
Dans le monde anglophone ils ont par conséquence depuis de
nombreuses années considéré que les pommes et les oranges soient très
différents. Pourtant, une étude a
montré que l’antinomie n’est pas si importante qu’une inspection superficielle
peut faire croire.
Les échantillons secs des deux fruits étaient mélangés avec
du bromure de potassium et broyé. Des échantillons, (100 mg), de chacun étaient
ensuite pressés comme pastilles circulaire d’un diamètre de 1 cm. Ensuit les
spectres étaient comparé. La figure montre les fréquences de 400 - 4000 cm-1
qui est dans l’infrarouge et correspond à 2,5-25 µm.
Les chercheurs chez Sandford nous ont donc montré que les
pommes et les oranges non seulement peuvent être comparés mais qu’ils sont
remarquablement similaires.