Des rythmes nous font bouger. Plusieurs études ont maintenant
mesurées l'activité cervicale chez personnes écoutant des rythmes. Le résultat
est clair. Il n’est pas par volonté que nos membres commencent à gigoter quand
nous entendons de la musique rythmique. Les zones du système motrice, (ces
qui contrôlent des mouvements), s’activent automatiquement.
Il semble que la frontière entre les zones sensorielles, qui
traite le son, et les zones motrices, qui contrôlent le mouvement, est assez floue.
L’effet est évidant pour tout le monde mais ce qui caractérise les scientifiques,
qui veulent savoir pourquoi, commence toujours par une description de
phénomène.
Il y a une explication évolutionnaire probable. Des impulsions
rythmiques, claires et régulières est un ingrédient fondamental de la musique
dans le monde entier. Chez les populations autochtones la
musique est souvent associée à des activités conjointes. La fonction semble
être de se coordonner pour une activité partagée. Il est donc probable que les
effets de rythmes ont une sens évolutionnaire qui serve à mieux pouvoir faire des efforts ensemble.
Pourtant, la musique semble aussi stimuler le système de
récompense du cerveau. Peut-être que cette état d’âme nous rend plus inclinés à
nous engager dans des activités qui autrement ne serraient si attractives.