Quand ils étudiaient une étoile d’environ 35 années-lumière de nous des astronomes américains ont récemment découvert une étoile naine rouge qui a une vie étonnamment tumultueuse. Elle ne pèse qu'un dixième de la masse solaire et elle est si petite et peu chaude qu’elle est
à la limite de ce qu’on peut appeler une
étoile, (qui brûler l'hydrogène à l'intérieur), et une naine brune, (qui
ne le fait pas).
Dans la perspective cosmique notre soleil
est une étoile assez paisible qui seulement occasionnellement
éclat des tempêtes fortes perturbant les
communications par satellite et les
réseaux électriques. Cependant, ce
nain rouge diffère en plusieurs manières.
Il tourne autour de son axe en deux
heures, alors qu’il faut un mois pour notre soleil. De
plus, le champ magnétique de l'étoile est centaines de fois plus puissante. Ces faits intriguent les astronomes parce que le processus physique qui donne
naissance à un champ magnétique solaire
ne devrait pas agir sur une étoile de cette petite
taille. Les astronomes ont aussi mesuré un rayonnement à haute fréquence, ce que fait notre soleil
seulement pendant ses éruptions.
Ces observations ont une grande signification pour les planètes qui éventuellement orbitent l'étoile. Afin de
maintenir une température nécessaire pour que l’eau existe,
elles doivent résider relativement
proche de cette étoile. Pourtant, l'existence dans un
milieu d’orages électromagnétiques si fortes signifie
que tout qui ressemblerait à une atmosphère rapidement
serait porté et que des molécules complexes ne
pourraient pas exister. Aucune vie ne
peut se maintenir dans des telles conditions.
Le fait que les naines
rouges sont des astres très représentés dans notre galaxie, a conduit des chercheurs de plus prudemment évaluer le nombre de planètes potentiellement habitables
dans la Voie Lactée. Pour mieux le savoir il faut
examiner s’ils ont tous une telle mauvaise
allure.