Certain papillons sont
stationnées mais il y a aussi des espèces qui migrent comme des oiseaux. C’est
le cas de la Belle-Dame, Vanessa cardui, qui arrive à Scandinavie en printemps
et en automne s’en vol ver Afrique. C’est un distance de 15 000 km et
jusqu’à maintenant il n’a pas été compris comment ils arrivent à le faire.
L’an 2009 était une année
de record en termes d’individus de ce papillon. Une équipe de recherche
européenne a saisi l’opportunité pour mener une enquête approfondie sur les
routes migration de la Belle-Dame. Un réseau d'observateurs volontaires de 67
pays et régions a fourni des informations sur le nombre papillons et les
directions de vol. Autre données utilisé a été des observations par radars au
Royaume-Uni, en Finlande et en Mauritanie. Les analyses publiées montrent que la Belle-Dame est un véritable cosmopolite.
Vue superficiellement le
comportement rappelle aux oiseaux migrateurs. Ils arrivent en Scandinavie en
printemps et ils se déplacent vers le sud en automne. Cependant, il y a une
différence importante entre la migration des oiseaux et des Belles Dames. Chez
les oiseaux les mêmes individus volent entre les zones d’été et d’hiver mais c'est
une impossibilité pour un petit insecte à voler 15 000 km. Au lieu ils migrent en
étapes de générations. Les études ont maintenant clarifie qu'il faut 6
générations pour terminer un cycle.
La première étape relie
l'Afrique à la Méditerranée où les papillons s'accouplent et donnent naissance
à la deuxième génération. Une fois développés, ils continuent vers le nord et
apparaissent en Europe centrale pendant le mois de mai et là ils créent la troisième
génération qui en grand partie se propage vers la Scandinavie. La progéniture
de ces papillons, la 4eme génération apparaissent en automne et commence leur voyage de retour vers Afrique,
qui nécessite deux générations supplémentaires.
La première étape du
voyage de retour est l’Europe centrale. La 5eme génération est née
en octobre-novembre. Ces papillons atteignent enfin le nord-ouest de l’Afrique
où ils se reproduisent et créent la 6eme génération. Ainsi, le cycle
de migration est terminé.
La surveillance par radar
était une condition préalable pour cette recherche. Le développement de ce type de radar a
commencé dans les années 1950 et avec temps la technologie est devenue de plus
en plus sophistiquée. L'objectif principal est d’identifier des insectes
nuisibles envahissants mais il peut aussi être utilisé pour étudier des espèces
pacifiques telles que les Belles Dames.
Les installations
britanniques ont une sensibilité si élevée qu’elles peuvent identifier un
insecte isolé volant à 1 200 m d'altitude. La technologie s'appelle vertical-looking radar (VLR). Les ondes
courtes sont envoyées directement et réfléchies par les insectes volants. Le radar
pouvait au début détecter l'altitude, la vitesse et la direction du vol. Mais,
les avances ont été considérables et maintenant ils peuvent aussi calculer la
forme du corps de l'insecte, son poids et le nombre de coups d'ailes par minute,
ce qui permet d’un peu prêt d’identifier l’espèce.
Si les observations du
radar sont combinées avec observations au sol, c’est-à-dire des observateurs
signalent que des grandes quantités de Belles Dames s'approchent, on peut
supposer que la plupart des papillons qui passent par le radar aussi sont de
cette espèce. D’autres espèces peuvent aussi être exclues, par exemple ceux qui
volent les nuits.
Selon les calculs des
chercheurs, environ 11 millions de Belles Dames traversaient la côte sud de
l'Angleterre en mai et juin 2009. Ils étaient aidés par un vent de poupe de 25
km/h mais ils volaient beaucoup plus
vite.
Au cours de la migration
automnale vers le sud, près de 26 millions de belles Dames traversaient le sud
d’Angleterre. Cependant en Finlande le vent n’était pas à leur faveur et ils
ont étaient repoussé un fait qui a été détecté par radars et observateurs qui
ont trouvé des milliers de Belles dames le long des côtes et sur de petites
îles des archipels. À la mi-août, le radar a montré qu'ils se sont dirigés vers
le sud à une altitude de 500 à 700 m.
En l'absence de vent des
oiseaux peuvent voler 3 fois plus vite que des petits insectes. Mais les Belles
Dames choisissent leurs jours de vol avec un plus grand soin et s’assurent
d’avoir un vent de poupe fort pendant la migration. Les oiseaux, d’autre part,
volent même si le temps est pluvieux ou venteaux. La stratégie de ces papillons
peut sembler plus intelligente mais les risques sont importants.
Pendant des années de vent
faible, le arrivé de les Belle Dames peut être retardé jusqu'à 1 mois. Il
affecte leurs possibilités de reproduction et peut aussi empêcher les papillons
à coloniser leurs zones traditionnelles. Cependant, les oiseaux arrivent toujours
à temps pour la nidification, bien que cela certaines années coûte de l’énergie
supplémentaire,
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