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mardi 25 juin 2019

Un papillon migratoire

Certain papillons sont stationnées mais il y a aussi des espèces qui migrent comme des oiseaux. C’est le cas de la Belle-Dame, Vanessa cardui, qui arrive à Scandinavie en printemps et en automne s’en vol ver Afrique. C’est un distance de 15 000 km et jusqu’à maintenant il n’a pas été compris comment ils arrivent à le faire.

L’an 2009 était une année de record en termes d’individus de ce papillon. Une équipe de recherche européenne a saisi l’opportunité pour mener une enquête approfondie sur les routes migration de la Belle-Dame. Un réseau d'observateurs volontaires de 67 pays et régions a fourni des informations sur le nombre papillons et les directions de vol. Autre données utilisé a été des observations par radars au Royaume-Uni, en Finlande et en Mauritanie. Les analyses publiées montrent que la Belle-Dame est un véritable cosmopolite.

Vue superficiellement le comportement rappelle aux oiseaux migrateurs. Ils arrivent en Scandinavie en printemps et ils se déplacent vers le sud en automne. Cependant, il y a une différence importante entre la migration des oiseaux et des Belles Dames. Chez les oiseaux les mêmes individus volent entre les zones d’été et d’hiver mais c'est une impossibilité pour un petit insecte à voler 15 000 km. Au lieu ils migrent en étapes de générations. Les études ont maintenant clarifie qu'il faut 6 générations pour terminer un cycle.

La première étape relie l'Afrique à la Méditerranée où les papillons s'accouplent et donnent naissance à la deuxième génération. Une fois développés, ils continuent vers le nord et apparaissent en Europe centrale pendant le mois de mai et là ils créent la troisième génération qui en grand partie se propage vers la Scandinavie. La progéniture de ces papillons, la 4eme génération apparaissent en automne et  commence leur voyage de retour vers Afrique, qui nécessite deux générations supplémentaires.

La première étape du voyage de retour est l’Europe centrale. La 5eme génération est née en octobre-novembre. Ces papillons atteignent enfin le nord-ouest de l’Afrique où ils se reproduisent et créent la 6eme génération. Ainsi, le cycle de migration est terminé.

La surveillance par radar était une condition préalable pour cette recherche.  Le développement de ce type de radar a commencé dans les années 1950 et avec temps la technologie est devenue de plus en plus sophistiquée. L'objectif principal est d’identifier des insectes nuisibles envahissants mais il peut aussi être utilisé pour étudier des espèces pacifiques telles que les Belles Dames.

Les installations britanniques ont une sensibilité si élevée qu’elles peuvent identifier un insecte isolé volant à 1 200 m d'altitude. La technologie s'appelle vertical-looking radar (VLR). Les ondes courtes sont envoyées directement et réfléchies par les insectes volants. Le radar pouvait au début détecter l'altitude, la vitesse et la direction du vol. Mais, les avances ont été considérables et maintenant ils peuvent aussi calculer la forme du corps de l'insecte, son poids et le nombre de coups d'ailes par minute, ce qui permet d’un peu prêt d’identifier l’espèce.

Si les observations du radar sont combinées avec observations au sol, c’est-à-dire des observateurs signalent que des grandes quantités de Belles Dames s'approchent, on peut supposer que la plupart des papillons qui passent par le radar aussi sont de cette espèce. D’autres espèces peuvent aussi être exclues, par exemple ceux qui volent les nuits.

Selon les calculs des chercheurs, environ 11 millions de Belles Dames traversaient la côte sud de l'Angleterre en mai et juin 2009. Ils étaient aidés par un vent de poupe de 25 km/h  mais ils volaient beaucoup plus vite.

Au cours de la migration automnale vers le sud, près de 26 millions de belles Dames traversaient le sud d’Angleterre. Cependant en Finlande le vent n’était pas à leur faveur et ils ont étaient repoussé un fait qui a été détecté par radars et observateurs qui ont trouvé des milliers de Belles dames le long des côtes et sur de petites îles des archipels. À la mi-août, le radar a montré qu'ils se sont dirigés vers le sud à une altitude de 500 à 700 m.

En l'absence de vent des oiseaux peuvent voler 3 fois plus vite que des petits insectes. Mais les Belles Dames choisissent leurs jours de vol avec un plus grand soin et s’assurent d’avoir un vent de poupe fort pendant la migration. Les oiseaux, d’autre part, volent même si le temps est pluvieux ou venteaux. La stratégie de ces papillons peut sembler plus intelligente mais les risques sont importants.

Pendant des années de vent faible, le arrivé de les Belle Dames peut être retardé jusqu'à 1 mois. Il affecte leurs possibilités de reproduction et peut aussi empêcher les papillons à coloniser leurs zones traditionnelles. Cependant, les oiseaux arrivent toujours à temps pour la nidification, bien que cela certaines années coûte de l’énergie supplémentaire,

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