Aucun
autre pays n'a tant de voitures électriques comme la Norvège. Elles sont
maintenant près de 10% dans le parc des particulières et plus de 50% des ventes
neuves.
Mais,
la transition rapide peut nécessiter des investissements importants dans le
réseau électrique. Si la plupart des voitures en 2040 seront électriques et si les
propriétaires continuent à les charger comme actuellement, c'est-à-dire les après-midis
et les soirs, les investissements nécessaires pouvaient atteindre plus de 1 milliards
euro.
L'étude
montre que 60% des investissements doivent être réalisés dans le réseau basse
tension, 10% dans les stations du réseau, 28% dans le réseau haute tension et
2% dans les transformatrices hautes tensions.
Un
gros problème avec ce scénario est qu’il est difficile à réaliser un tarif
distinct pour la recharge des voitures, parce qu’une grande partie se fait chez
les particuliers. Le coût doit donc être payé par tous les consommateurs
d’électricité.
Cependant,
ce coût élevé ne s'applique que si les propriétaires continuent à charger la
voiture électrique comme ils le font actuellement.
Si
les voitures seront chargées par un moyen d'un contrôle intelligent pendant la
nuit, le coût de l'investissement chute à presque zéro. Un autre scenario, plus
compliqué à mettre en œuvre, est si les voitures continuent de charger pendant la
soirée mais seulement lorsque les batteries sont pratiquement vides. Dans ce
cas il suffit de 0,4 milliards d’investissement.
Il
n’a pas de raison à penser que les chiffres dans le rapport ne soit pas correct.
Cependant, les norvégiens payent actuellement environ 10 milliard par an pour
carburants. Dans cette perspective 1 milliard pendant 20 ans n’est pas un gros
chiffre.
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