Une charbonnière moderne vient de donner
un nouveau rôle aux déchets du jardin. Elle
convertit brindilles et branches au bio-charbon qui est une substance excellente
pour améliorer la terre pour arbres et plantes. De plus, cette application enterre
de la CO2 dans le sol pour des centaines d'années.
La machine vient de démarrer dans un centre de recyclage à Stockholm. Un grand entonnoir coupe et broie les branches qui ensuite sont introduits dans un réacteur pauvre en oxygène qui seulement brûle une petite partie, le reste est transformé en bio-charbon par pyrolyse.
La machine vient de démarrer dans un centre de recyclage à Stockholm. Un grand entonnoir coupe et broie les branches qui ensuite sont introduits dans un réacteur pauvre en oxygène qui seulement brûle une petite partie, le reste est transformé en bio-charbon par pyrolyse.
La capacité est de 1 300 tonnes de déchets de jardin par an. Cependant, mesuré par teneur en matière sèche c’est beaucoup moins, qui fait que la production de bio-charbon est de 300 tonnes par an, qui seront utilisé pour améliorer le sol des plantations dans la ville.
Le bio-charbon a une structure très poreuse avec environ 500
mètres carrés de surface active par gramme. Des microorganismes se déposent sur
la surface qui fait que les racines des plantes plus facilement peuvent
absorber des minéraux.
Une partie du CO2 que les plantes ont absorbé de
l'atmosphère devient dans cette application du bio-charbon. Quand enterré, il
peut durer des centaines, voire des milliers d'années, avant qu’il ne se vaporise
comme CO2. Ainsi il a été calculé que le bio-charbon produit sera l’équivalent du
CO2 annuellement émise par 700 voitures.
L'installation sert donc comme un puits de carbone. Par Bloomberg Philanthropies, qui a financé le projet, elle a même été appelé « le premier puits de carbone en milieu urbain du monde ». L'objectif global du projet est de créer une gestion des déchets efficace de ressources et qui également soit bénéfique pour le climat.
L'installation sert donc comme un puits de carbone. Par Bloomberg Philanthropies, qui a financé le projet, elle a même été appelé « le premier puits de carbone en milieu urbain du monde ». L'objectif global du projet est de créer une gestion des déchets efficace de ressources et qui également soit bénéfique pour le climat.
La technique fondamentale est très ancienne mais dans la
version moderne tout est automatisé. Un système de capteurs assurent que l’alimentation
de l’air toujours est en équilibre avec la quantité de déchets fournit.
La fumée produite dans le procédé est conduit à un échangeur
de chaleur qui chauffe l’eau dans le système résiduelle déjà existant. Elle est
suffisante pour chauffer environ 80 3-pièces.
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