Avant, la morale venait d'en haut, de Dieu. Ensuite,
nous l’avions hérité de nos
parents. Depuis quelques années, le
moral vient de l'intérieur - au
moins selon la nouvelle philosophie
expérimentale. Il est sous cette rubrique que des philosophes, chercheurs du cerveau et chercheurs en sciences cognitives travaillent ensemble et expose leurs sujets aux situations moralement conflictuelles tandis qu'une caméra détecte ce qui se passe dans leurs cerveaux.
Le cerveau fonctionne à deux vitesses. Un processus, le rapide et
intuitive, est entraîné par les
émotions, tel que la peur, et il nous pousse à agir
rapidement. Dans ce cas il n’y a pas le temps pour refléter,
tout se passe automatiquement et inconsciemment. Mais, le cerveau peut également travailler lentement et pensivement sur des problèmes qui se posent lorsque l'intuition ne suffit pas. Cependant, le
système conscient consomme beaucoup plus
d'énergie et, si possible, le cerveau tente d’envoyer
des problèmes vers le processus automatisé. Une fois que
nous soigneusement ont appris quelque chose, comme à faire du vélo,
nous n’en pensons plus, c’est l’auto-pilote qui a la commande.
Nous sommes nés avec une
gamme de programmations dans le cerveau, qui
entre autres sert à l'apprentissage de
la langue et comment marcher sur deux
jambes. Mais, puisque l'évolution
est si lent, nous sommes obligés de
vivre avec des programmes conçus pour survivre dans un monde complètement différent
qu’actuellement. Ce phénomène est connu depuis longtemps mais il n’est que
récemment que les chercheurs ont
commencé à examiner le moral automatique du cerveau
et se demander s’il en fait soit contre-productif.
Face à un dilemme moral nous
« sentons » souvent ce qui est bon ou mauvais. Mais, quand nous sommes
confrontés à un nouveau choix moral, l’intuition fonctionne
parfois mal. Il est dans ces situations que nous devons activer le dispositif réfléchissant. Les deux systèmes peuvent alors entrer en conflit. Nous sentons une chose
mais nous nous rendons compte que nous
devons agir d’une manière contraire.
Le professeur de Harvard, Joshua Greene, a écrit un
livre dessus, Moral Tribes: Emotion, Reason, and
the Gap Between Us and Them. Le titre vient
du fait que chaque être humain fait
partie d'un groupe, ou une tribu.
Cependant, dans un vu purement biologique l’objectif égoïste de
chaque individu est de propager leurs
propres gènes. Mais, si tous les
individus s’autorisaient d’être égoïstes
le groupe ne pouvait pas fonctionner. Cet équilibre entre l'individualisme et le collectivisme
est réglé par nous deux systèmes moraux.
Le dispositif rapide qui fonctionne sur des émotions telles
que l'avidité et l'attraction érotique,
mais ils sont ralentie par d’autres fonctionnes,
aussi automatiques, tels que la culpabilité et la honnête.
Si cela ne suffira pas, il se peut que le molle système
de réflexion démarre et remonte le surmoi de mis en garde.
Cependant, ces deux systèmes
ont une inconvenance dangereuse, ils sont adaptés
pour la coopération au sein de nos
propres groupes. Le système rapide nous met en garde
contre l’inconnu. Il est fondamentalement xénophobe, alors que le système réfléchissant peut fonctionner dans les deux sens. Nous pouvons utiliser nos capacités créatives pour promouvoir l'intérêt de notre groupe à la désavantage des étrangers
mais aussi de trouver des compromis
avec d'autres groupes.
Selon Greene nous devons accepter que des groupes, (tribus, partis, nations), non seulement
ont des intérêts différents, mais aussi des codes de morales différentes. Il
est presque impossible de déloger
des idées préconçues parce qu'ils
sont fondamentalement intuitifs et émotionnelle. De plus, nous avons la
tendance de nous incliner sur des faits dans la mesure
où ils supportent notre cause. S’ils vont contre nous, nous préférons de les
« rationaliser » avec des pensées créatrices.
Une solution pense Greene serait de trouver
un méta moral, une éthique que tout le
monde soit prêt à envisager. Le méta moral qu’il propose est basé sur nos
expériences de bonheur et
souffrance. Nous préférons tous le bonheur en face de la souffrance. Donné que la recherche du bonheur a une mauvaise connotation, on pourrait proposer d'éviter la
souffrance. (Le bonheur est quand un mal de dents disparaisse).
Le but du méta moral est de maximiser le bonheur de l'humanité. Cette position philosophique est connue comme utilitarisme. Au fond il stipule que c’est les conséquences d’une action qui compte et ne rien d’autre.
Le but du méta moral est de maximiser le bonheur de l'humanité. Cette position philosophique est connue comme utilitarisme. Au fond il stipule que c’est les conséquences d’une action qui compte et ne rien d’autre.
Dans le monde de Greene il existe trois
systèmes moraux à l’occident : L'éthique de la vertu d'Aristote, la déontologie kantienne et l'utilitarisme. La vertu morale est un genre de tribalisme où les vertus centrales sont définies par le groupe. La
philosophie de Kant attache une grande
importance à « la loi morale intérieure »,
qui, selon Greene fondamentalement
est xénophobe. Ce qui nous reste est donc la troisième option, l'utilitarisme.
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