Il n’est qu'après la
Guerre que le réfrigérateur est
devenu la norme dans les foyers du
monde riche. Auparavant, il
fallait utiliser des glacières pour refroidir les aliments. Les traces de la fabrication de glace sont
encore visibles dans le massif Sait Baume près de Marseille où la glace
récupéré en hiver était conservé dans des grands trous couvert avec de la
paille.
Mais, que faire en Cuba ? À l’époque les cubains
n’avaient aucune possibilité de fabriquer de la glace. L’homme
d'affaires et marchand américain Frédéric Tudor, (1783 - 1864), a vu se manque et il a
décidé d’en créer des bonnes affaires. Il est pour ces activités d’export de la
glace qu’il a été appelé le ice King, Rio de la glace.
Les hivers dans le nord-est États-Unis sont assez sévères
et il y a plein de glace à récupérer. Après une visite dans les Caraïbes, Tudor a réalisé qu’il pourrait se faire fortune en exportant
de la glace.
En 1806 (23 ans), Tudor a acheté son premier bateau appelé
Favorite, pour transporter de la glace de Charlestown à la Martinique un
distance de 2 400 km. Avec aide de son frère et son cousin il a aussi réussi
d’obtenir un monopole des différents gouvernements des îles. Bien qu'une
quantité considérable de la glace ait fondu pendant le voyage de 3 semaines, il
a réussi à vendre une grande partie de ce qui restait mais l’aventure lui a
coûté une perte globale de 4 500 dollar.
Cependant, plusieurs facteurs favorisaient
les activités de Tudor. Les frais des navires étaient peu chers parce que beaucoup quittaient Boston vide pour récupérer
des marchandises dans les Antilles. La glace ne
coûtait pas grand-chose non plus, seulement le manœuvre pour la couper. De plus
il utilisé de la sciure de bois, un produit de déchets de l'industrie
du bois, comme isolant. En 1810 Tudor a eu ses premiers bénéfices. Ses ventes brutes s’élevaient à environ 9 000 dollars mais il n’a reçu que 1 000 dollars en raison de la
« conduite infâme » de son
agent.
Tudor a passé
quelques années suivantes à expérimenter avec différents types d'isolation. Il a
essayé d’emballé la glace avec des
copeaux de bois, sciure et paille
de riz sur les surfaces extérieures.
Les blocs de glace étaient empilés comme la maçonnerie. Il
a aussi construit des glacières dans les régions tropicales et réussi a créé une demande pour des rafraîchissements.
Par 1825 les affaires de Tudor prospéraient mais il y avait encore un problème de couper de gros blocs de glace à la main. Ce souci a été résolu par un fournisseur qui lui a proposé d’employer des chevaux pour tirer de longes lames en métal nécessaires. Tudor a plus que tripler sa production.
Par 1825 les affaires de Tudor prospéraient mais il y avait encore un problème de couper de gros blocs de glace à la main. Ce souci a été résolu par un fournisseur qui lui a proposé d’employer des chevaux pour tirer de longes lames en métal nécessaires. Tudor a plus que tripler sa production.
Pourtant, plus de lieux que les caribes avaient besoin de
glace. En Inde de la glace valait l’or. En 1833, Tudor a
eu une offre de vendre de la glace en Calcutta, à 26 000 km de Boston. Beaucoup
de monde ont conçus cette entreprise comme une blague. Le transport a été fait
par le navire Toscane chargé de 180
tonnes de glace. Suivant 4 mois de
transport il en restait encore 100 tonnes à l'arrivée. Au
cours des 20 prochaines années, Calcutta est devenu la destination la plus lucrative
de Tudor
Les transports de la glace ont transformés
les fondements de la production alimentaire. Un des premiers exemples est l'énorme croissance
de l'industrie des abattoirs de
Chicago qui depuis avaient un mesure
de stocker et de transporter la viande au frais.
Plus tard, lorsque la technique de produire le froid artificiellement s’est développé, le commerce de la glace s’effondrait. Cependant, cette nouvelle technologie a contribuerait à un des plus grands mouvements de population en temps moderne.
Plus tard, lorsque la technique de produire le froid artificiellement s’est développé, le commerce de la glace s’effondrait. Cependant, cette nouvelle technologie a contribuerait à un des plus grands mouvements de population en temps moderne.
La première appareille de climatisation a
été construit en 1902 par
l'ingénieur Willis Carrier. Elle
refroidissait et déshumidifiait l'air dans une société d'impression à New York qui avait des problèmes avec l'encre qui dans la chaleur devenait trop
visqueux. Un effet secondaire a été que les employés pendant des journées
chaudes se régalaient dans la fraicheur. Carrier a réalisé
qu'il y avait un marché pour la
climatisation, non seulement dans
l'industrie mais aussi dans les
bâtiments publics tels que les théâtres. Pourtant, les unités étaient
encore très encombrantes et le développement dans le
secteur résidentiel a traîné.
Il n’était que jusqu'à la fin des années
1940 que la classe moyenne pourrait commencer de se jouir de la fraîcheur artificielle et cela a eu un impact important sur la démographie.
Tout d’un coup il est devenu possible de vivre dans des endroits qui autrement seraient insupportable la plupart de l'année.
Phoenix en Arizona et Las Vegas en Nevada sont
des exemples de grandes villes où les températures peuvent atteindre 45 degrés et qu’auraient restés
villages du désert sans climatisation.
Le développement actuel de méga-villes
de croissance rapide dans les zones
tropicales serait aussi impensable sans climatisation.
La technologie a transformé nos vies dans le
passé et elle va continuer à le faire dans l’avenir, pour le bon et pour le
mal. Il est dommage qu’on en discute si peu en France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.