Nec pluribus impa.
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d'artillerie
On pourrait penser que les devises sont trop
solennelles pour être modernes. C’est partiellement vrai. Les expressions
grandiloquents sont presque disparu mais autrement les devises est un phénomène
très moderne. Ceux qui veulent participer dans un forum ou un autre forme de
interactivité sur internet sont demandés de se présenter et par fois l’espace
est si limité que ne rien d’autre qu’un devise passe.
Voici la mienne :
Une définition est par définition toujours
correct mais ne pas nécessairement utile.
Quia definitio est ex definitione semper est rectus ex proposito, non autem ex necessitate.
Donné que je suis seulement roi chez moi, je
peux me permettre un devise un peu cryptique. Les vrais rois sont dans un autre
contexte. Leurs devises doivent être solennelles et compréhensibles pour tout
le monde :
Louis XIV :
Supérieur à la plupart.
Nec pluribus impar.
Cette devise semble avoir plu aux ces
successeurs sur la trône, Louis XV et Louis XVI, parce qu’ils l’ont gardé. Puis
suive la république avec et la devise :
Liberté, Égalité, Fraternité.
Donné un petite période d’exception elle est
encore valable. En devises les français me semblent conservateurs.
En Suède, qui est un royaume depuis des
centaines d’années, la situation est différente. La tradition exige que chaque
roi doive avoir sa propre devise. De les examiner est une petite leçon
d’histoire qui montre comment les sentiments pour ce qui est essentielle dans
la vie ont changé.
Gustav Vasa 1523 – 1560 :
Béni
est celui qui
craint le Seigneur.
Gustav II Adolf 1611–1632 :
Avec Dieu et les armes victorieuses.
C’est ici qu’arrive quelques choses assez
extraordinaires. Le successeur, la reine Kristina, ne fait pas de référence à
Dieu.
Kristina 1632–1654 :
La sagesse est la pierre angulaire du gouvernement.
Dans les devises qui suivent Dieu revient de
temps en temps. Le dernier à l’utiliser a été Gustav IV Adolf.
Gustav IV Adolf 1792–1809 :
Dieu et peuple.
Karl XIV Johan 1818–1844, (Le premier
Bernadotte)
L’amour des citoyens, ma récompense.
Oscar I 1844–1859
Droit et
vérité.
Karl XV 1859–1872
Le pays doit être construit par loi.
Oscar II 1872–1907
Du bon pour les peuples frères.
(Union avec la Norvège)
Oscar II 1872–1907
Du bon pour la Suède. (Dissolution de l'Union)
Gustaf V 1907–1950
Avec les citoyens pour la patrie.
Gustaf VI Adolf 1950–1973
Surtout le devoir.
Carl XVI Gustaf 1973– :
Pour la Suède – en temps modernes.
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