Il n’y pas longtemps que les hindouistes et
les bouddhistes se sont tués en Sri Lanka. Un violant conflit entre bouddhistes
et musulmans est toujours en cours en Bruma. En Inde les confrontations entre
musulmans et hindouistes ne saisissent pas et en Afrique les entrepreneurs sont
des chrétiens et des musulmans.
En vue de toute cette folie, il n’est pas
étonnant que beaucoup de refuges de la guerre en Syrie, où des musulmans tue
d’autres musulmans et tant d’autres, rejettent toutes religions.
Pourtant, les grandes
religions du monde nous assurent qu'ils ont l’ambition à
contribuer à une bonne, responsable
et compatissante éthique. Les
ambitions ne manquent pas. Elles veulent toutes que nos sociétés soient basées
sur de la justice, de la générosité, de la tolérance et de la responsabilité.
Voici quelques variantes :
Musulmanes : «
Œuvrer contre la xénophobie et la discrimination raciale
et à sa place semer l'amour, le
respect et le rapprochement entre les
peuples ».
L'Église catholique : « Promouvoir
pour se assurer que tous les gens
devraient avoir le droit à une
vie digne, une bonne éducation, un
revenu équitable et de la dignité ».
Juives : « Nous volons que tous
les membres de notre congrégation selon leurs capacités
participent aux efforts de créer un
monde meilleur pour tout le monde ».
Une interrogation dans ce contexte est évidemment si les
religions réussissent bien avec leurs bonnes intentions ?
Grace à la
disponibilité de nouvelles, études, il est maintenant possible de donner une
réponse. Le projet de recherche mondial World
Values Survey recueille depuis le début des années 1980 régulièrement des
données sur la relation entre la religion et la vie des citoyens dans des
nombreux pays.
Dans une étude récente un échantillon représentatif de la
population dans une centaine de pays a été interrogé sur leurs fois. Les
questions se portaient toutes sur la mesure dans laquelle les sujets se apercevaient
comme religieuses : Combien de fois qu’ils participent aux services
religieux ; Quelle importance ils pensent que le dieu (s) a dans ses vies ;
S’ils croient en la puissance divine ; S’ils croient dans la vie après la
mort ; S’ils sont consolé par leur foi religieuse.
En comptant les réponses à ces types
de questions, les chercheurs ont créé un « index religieux » qui mesure le
degré moyen de la religiosité dans chaque pays examiné.
Une première conclusion a été que la
variation entre les pays est importante. Il y a des pays
très religieux, tels que les pays en développement, par exemple le
Rwanda, le Mali et le Ghana, mais aussi des pays plus développés comme l’USA,
la Pologne, le Mexique et la Jordanie. D’autres pays sont
faibles en termes de fois religieuses, par exemple la Chine, le Japon, la Suède, la Norvège, la France et le Danemark.
Une autre étude de World Values Survey a mesuré la teneur
éthique et moral de différents pays. Une de ces mesures est le taux de
corruption. Une autre est à quel degré les citoyens font « confiance » aux
autres. Les deux peuvent être considérées comme une mesure de la morale d’une société.
Le résultat est indiscutable. La morale d’une société et la
religiosité s’opposent. Le plus que les gens sont religieuse, le plus bas est
l’index moral. L'inverse est évidemment aussi vrai. Les plus que la population est
laïque, le plus haut est leur index morale.
Il est aussi possible de faire d’autres comparassions avec
des mesures plus objectives, telle que par exemple la mortalité infantile.
Mais, cela ne change rien. Il est clair que les religions du monde n'ont pas
été en mesure de livrer ce qu'ils promettent.
Pourtant, il ne faut pas confondre
corrélation et cause. Il est aussi possible que le plus que les conditions dans
une société sont mauvais, le plus les gens sont religieuses.
Cependant, cette
objection a récemment été mise en cause par une étude
en États-Unis. Il s’est avéré que les enfants
qui avaient grandis dans des familles laïques sont plus tolérant,
moins racistes, moins nationaliste
et qu’ils ont moins de risques de se retrouver en prison. Entre autre,
on peut donc conclure que la population religieuse dans ce pays est
surreprésentée dans les prisons.
Existe-t-il d’autres paramètres qui peuvent expliquer ce
phénomène en États-Unis, par exemple éducation, statue
économique ou discrimination ? C’est la grande interrogation. Si non,
la conclusion est simplement que les religions sont mauvaises
pour la morale d’une société.
Il est évidemment vrai que beaucoup de gens religieux trouvent une grande joie et consolation dans leur foi. Mais, comme beaucoup d'autres
bonnes choses dans la vie, elle semble
mieux quand réservé à la vie privée.
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