Entre 1600 et 350 avant JC
un producteur de crocus près d'Athènes a découvert une fleur un peu différente.
La marque rouge sur le pistil était plus longue que d'habitude et le couleur
plus foncée. En plus, l'arôme était fort. Il est probable que le safran déjà
était utilisé comme épice mais cette nouvelle fleur était quelque chose de très
spécial.
Depuis lors, c’est la même
individué génétique qui s'est propagée via les bulbes latéraux qui poussent sur
la partie inférieure de la tige. Car, cette fleur est mâle, stérile et ne
produise pas de pollen. Donné qu’il n y a pas de fertilisation, le pistil reste
intact, sinon il se développerait en un fruit.
Chaque crocus à safran
dans le monde est par conséquence génétiquement identique et l’origine est l’individu
découvert il y a 3000 ans ou même plus.
Il y a depuis longtemps
une discussion scientifique sur l'origine du crocus à safran. Est-ce qu'il
s'agit d'un changement au sein d'une espèce ou est-ce qu'il est apparu comme un
croisement entre différentes espèces de crocus.
En 2019, deux groupes de
recherche ont publié des résultats sur le crocus à safran cultivé, le Crocus
Sativus, avec leurs propres méthodes. Grâce à l'analyse de l'ADN et à une
technique de microscopie spéciale, ils ont pu déterminer qu'il s'agit d'une transformation
de l'espèce Crocus Cartwrightianus, qui pousse naturellement dans des régions
est de la méditerrané. Il a été constaté que la variante Sativus a eu ses
propriétés spéciales grâce à un changement aléatoire dans la masse génétique de
Cartwrightianus.
Dans le composé génétique de
Sativus il y a 1 chromosome de l'ovule
du pistil et 2 du pollen qui l'a fertilisé. Cela est arrivé complètement
spontanément. La fleur est ainsi devenue un triploïde au lieu d’un diploïde.
C'est aussi le changement qui l'a rendu stérile et qui a donné naissance aux
pistils spéciaux et appréciés comme épice.
Il y a aussi des
spéculations que ce changement sur le niveau des chromosomes aurait pu le rendre
plus tolérant à la sécheresse. Le safran est principalement cultivé en Iran.
Le fait que tous les Crocus
Sativus sont génétiquement identique le rend vulnérable aux tous genres de
maladies. Pourtant, maintenant que la conception biologique est connue il
serait peut-être possible à développer des nouveaux crocus similaire avec la
même variation génétique. Dans ce cas il s'agirait d’un OGM.
On se demande si cela
serrait accepté en UE. De mon compréhension des modifications génétiques sont
permis en condition qu’il ne s’agit pas de mélange des éléments génétiques de différentes
espèces.
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