Le méthane est un puissant
gaz à effet de serre qui capte les rayons infrarouges 25 fois plus que le CO2
mais contrairement à CO2 les rayons solaires le décomposent lentement. Entre
2010 et 2016, les émissions mondiales ont augmenté de 1,5 million de tonnes
chaque année. Ce niveau correspond approximativement aux émissions totales de
méthane du Royaume-Uni.
La source principale est
la production et l'utilisation de combustibles fossiles. Autres contributeurs
sont décharges et vaches. Cependant plus de 30% sont naturelles et elles
proviennent par exemple des mers et zones humides.
Depuis 2007, les niveaux
atmosphériques de méthane continuent à augmenter mais les causes n'étaient pas
comprises. Maintenant il s'avère qu'un seul endroit sur terre a eu une
influence décisive. L'Université d'Édimbourg a examiné les données
satellitaires du GOSAT japonais qui ont révélé que les zones humides en Afrique
de l'Est représentent un tiers de l'augmentation entre 2010-2016.
Les chercheurs notent
qu'une grande partie du méthane a été produite par des bactéries microscopiques
à Sudd, un marais qui couvre environ 55 000 km2 du Soudan du Sud.
L'augmentation des niveaux d'eau a fourni un environnement plus favorable aux
bactéries.
En Afrique il y a, bien
sûr, aussi des émissions de méthane provenant des combustibles fossiles et du
bétail, mais la nouvelle découverte signifie que les chercheurs peuvent créer
des modèles plus précis pour le climat.
Source : L'Université
d'Édimbourg
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