Des chimistes néerlandais ont publié la première analyse
techno-économique de la conversion des déchets de
papier toilette en électricité. Ils proposent un processus en deux étapes
et calculent que le coût par kWh généré est comparable à celui des
installations photovoltaïques résidentielles.
Du papier toilette usé a longtemps était considéré comme ne rien que des déchets. Pourtant, c'est une source riche en carbone qui en état sèche contient 70 à 80% de cellulose. En moyenne, les européen produisent 10 à 14 kg de ce déchet par personne et an.
Du papier toilette usé a longtemps était considéré comme ne rien que des déchets. Pourtant, c'est une source riche en carbone qui en état sèche contient 70 à 80% de cellulose. En moyenne, les européen produisent 10 à 14 kg de ce déchet par personne et an.
Cependant, ce papier usé est un rêve pour un homme d'affaires, car c'est une des rares matières premières avec un coût négatif. En Pays-Bas les municipalités paient environ 70 euro/tonne pour s’en débarrasser. La région d'Amsterdam génère quelque 10 000 tonnes an, qui, si convertie en électricité, pourrait d'alimenter 6400 ménages.
Le processus est simple. En combinant des dispositifs
pour gazéification avec des piles
à combustible à oxyde solide à haute température, (SOFC). L’équipe estime
que le rendement soit 57%, avec un coût pour l’électricité généré de 0,2 euro/kWh.
Il est à compare avec une installation de panneaux solaires de 0,05 à 0,14 euro/kWh.
Mais, contrairement à l’énergie solaire il ne dépende pas de la saison, ni de
jour et nuit.
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