La glace dans l'ouest de l'Antarctique est en train de
fondre et la terre dessous monte jusqu'à 2 centimètres par an. C’est un des
premiers résultats rapporté par le système de
surveillance par satellite Copernicus.
Que la glace dans l'Arctique d'une année à l’autre diminue à
la fois en épaisseur et surface est connu depuis longtemps. Jusqu'à présent les
scientifiques ont cru que la grande calotte glaciaire de l'Antarctique pouvait résister
aux changements climatiques. Mais, les données actuelles montrent que sur ce pôle
la glace est aussi en train de fondre et que la calotte de glace se déplace
plus rapidement que ne jamais vers la mer.
Quand la glace fond il exerce moins de pression sur la terre
dessous qui actuellement se soulevé jusqu'à 2 centimètres par an, ou 2 mètres
par siècle, un changement considérable. Pourtant, cet effet ne signifie pas que
la mer monte, parce que si la terre monte dans un lieu elle abaisse dans un
autre.
Ces donné ont été capturés par les 4 satellites qui
actuellement sont en orbite. En 2021 le système sera complètement opérationnel
et comprendra 9 satellites.
Les instruments dans ces satellites rendront possible de surveiller
toute la surface de la terre, jour et nuit, toute l'année et si le soleil brille
ou non. Il sera possible de mesurer les changements de la qualité d'air, comment
les calottes de glace polaires se
développent, l'approvisionnement d’eau fraiche et prédire la récolte.
D’autres phénomènes mesurables de l’espace sont la température et l'humidité sur la terre, la température dans la mer, les conditions météorologiques, les marées, la hauteur des vagues et la vitesse des vents.
Si un tremblement de terre ou une autre catastrophe
naturelle se produit, il sera possible de vite avoir des informations sur
l'ampleur de la catastrophe, quelles routes qui encore sont praticables et
cetera. Il sera aussi possible de surveiller toutes les mers pour voir si un
navire rince ses réservoirs de la façon illégale. Le 20 mai, le satellite
Sentinel 1b a découvert une nappe de pétrole dans la Méditerranée orientale qui
pourrait provenir de l'avion d’Egyptair perdu.
Selon l’Agence Spatiale Européenne les données de Copernicus
seront une mine d'or pour des chercheurs et entreprises. L’idée est que tous
les mesures soient possible à téléchargées gratuitement et utilisées
commercialement par ceux qui le souhaitent, de la même manière que pour le
système GPS. Les dirigeants espèrent qu'un grand nombre d'entreprises dans
l'avenir trouveront des applications commerciales astucieuses. Ainsi la
croissance économique et la prospérité se propageront, particulièrement en Europe.
ASE pronostique que chaque euro que les contribuables européens a investi
redonnera 10 fois le valeur en produits et services basés sur ces données et que
le marché des dérivés atteindra 72 milliards de dollars déjà en 2020.
Actuellement, il y a 550 entreprises qui utilisent des
données de Copernicus. Un exemple est une application kenyane qui évalue si les
champs des petits agriculteurs sont si bien gérés qui a été promis pour avoir
un microcrédit.
Il y a quelques années qu’une dame allemande a frappé la
tête d’un représentant d’ASE avec son sac à main, car les autorités fiscales avaient
par l'imagerie de satellites révélé une série de constructions et piscines
illégales dans son quartier résidentiel.
En Finlande et Estonie ils utilisent des données par
satellite pour révéler des tricheurs de subventions agricoles. C’est avec le
radar du Sentinel 1 qu’ils peuvent distinguer six types des champs cultivé : cultures
de céréales d'automne, cultures de céréales printemps, pois, pommes de terre, colza
et paille. La distinction ne peut pas se faire à partir d’une image. Mais, ces
cultures donnent des images différentes au fil de la saison de croissance.
Jusqu'à présent les Estonien ont révélé des tricheries pour 100 millions d'euros.
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