300 000 camions
d’ordures pleines, c’est que la Suède import en provenance de
pays comme la Norvège, le
Royaume-Uni et l'Irlande annuellement. C’est l’équivalent de 820 camions par jour,
chaque un chargé de 8 tonnes d’ordures.
En 2014 l’importation totale a été de 2,34 millions de
tonnes. La majorité, autour de 85-90%, est utilisée dans des incinérateurs communaux
car beaucoup de villes ont des chauffages centraux qui distribuent l’eau chaude
dans des tuyaux souterrains.
La raison est simple. Les ordures valent de l'or, ou
peut-être mieux formulé, valent du pétrole. Car, elles sont
riches en énergie. En moyenne 3 tonnes contient tant que 1 tonne de pétrole.
Mais, contrairement
au pétrole, elles ne coûtent rien. Au contraire, les
centrales sont payées pour les recevoir,
plus particulièrement environ 40 euros par tonne. En
chiffres ronds les centraux de chauffage ont l’an dernier été payés 80 millions d’euro. Et, ça pour brûler les ordures
d'autres pays. En
plus, ils sont aussi payés à l'autre bout, pour la
production de l’électricité et de la chaleur.
Avec une telle
équation économique il n’est pas
étonnant que de nombreuses municipalités suédoises massivement investissent dans
la combustion des ordures et que la quantité produit
dans le pays n’est pas suffisante. Depuis 2005 les importations
ont quadruplés.
Pourtant, pour les économistes il ne s’agit
pas d’une importation mais de la vente d’un service aux autres pays, C’est une
affaire brillante qui génère des profits dans les deux bouts.
Mais, tout le monde
n’est pas d'accord. Surtout ne pas la Norvège, qui exporte la moitié de leur production d’ordures à la Suède. C’est tant que leurs propres
incinérateurs ont des problèmes à trouver assez.
Les industries de recyclages suédois
ne sont pas content non plus. Ils font valoir que les déchets devraient être
triés avant d’être brûlés.
Les importateurs se défendent en investissant dans la
recherche. Un résultat de cette effort est qu’il maintenant existe une
technologie pour recycler des produits dans le cendre. Presque tout le cuivre
est récupérable mais pour des métaux lourds le taux n’est que 90%.
Donc, presque tout le monde est d’accord pour continuer
cette activité mais qu’il faut la combiner avec un recyclage. C’est sur la
bonne méthode qu’on se dispute, avant ou après le brûlage.
Puis, il y a le problème de déposer les produits restant. Le
but est de les rendre si non-offensives qu’ils peuvent servir comme remplissage.
Dans un pays où le sol gèle en hiver il faut à peu près une strate de 1 mètre d’épaisseur
pour le dégorgement d’eau sous toutes les routes.
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