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lundi 29 juin 2015

La vie comme cannibale



Le cannibalisme a été documentée chez près de 2000 espèces représentant presque tous les grands groupes d'animaux - de insectes à poissons, amphibiens, oiseaux et grands mammifères. La faim peut conduire la plupart des carnivores et omnivores de devenir cannibales - cela signifie que des cas isolés de cannibalisme peuvent se produire chez les espèces qui normalement ne mangent pas leur propre espèce. Un exemple a récemment été documenté chez les lémuriens à Madagascar.

Le microcèbe de Goodman est généralement haut placé sur les listes des plus mignons des animaux du monde. Ils sont minuscule, ont des yeux énormes et vivent pour la plupart de fruits et insectes. Un chercheur allemand a récemment assisté à un événement qui contredit cette image de gentillesse. Il a vu un mâle en train de manger le cerveau et les organes internes d'une femelle de son propre espèce. Il a eu lieu pendant la saison sèche quand il y a peu de nourriture.

La femelle était probablement déjà morte quand le mâle l'a trouvée. De manger leur propre espèce qui déjà sont mort et parfois appelé cannibalisme passive. Il arrive chez les charognards, ceux qui mangent des carcasses. Mais, il existe aussi des animaux qui sont cannibales prononcés –ils chassent des individués de leur propre espèce, qui peuvent constituer une partie importante de leur alimentation. Évidemment, il faut des circonstances tout à fait particulières pour que cela soit une stratégie réussi.

D’être cannibale comprend quelques avantages évidents. Il augmente la disponibilité de la nourriture tout en faisant disparaître de la concurrence. Mais, il y a aussi des inconvénients. D'attaquer des membres de son espèce peuvent être dangereux, surtout s’il s’agit des individus de la même taille. De plus, il existe une probabilité que ces victimes soient leur progéniture, ce qui éviterait la propagation génétique du chasseur. Pour que le cannibalisme soit une stratégie réussie il faut que les avantages soient plus importants que les inconvénients.

Chez les poissons, les coléoptères et les araignées il y a une abondance d’espèces qui pratique le cannibalisme. C’est une stratégie réussie façonné par la sélection naturelle, mais qui ont évolué pour des raisons différentes.

Des poissons grandissent tout au long de leur vie et l’augmentation peut être énorme. Un saumon, qui a débuté la vie avec une taille de 1 gr, peut 10 ans plus tard peser 10 kg. Il ne peut évidemment pas reconnaitre son progéniture, qui sur le point de vu génétique est un désavantage. Mais, le saumon compense cet inaptitude avec de la quantité. Une femelle de 10 kg peut pondre environ 10 000 œufs.

De nombreuses espèces d'insectes ont quatre stades de développement : œuf, larve, nymphe et adulte. Ce cycle crée les conditions pour multiples types de cannibalisme : les œufs peuvent être attaqués par les larves et les adultes et les larves peuvent être attaquées par des adultes. Pourtant, la plupart de ces espèces ne pratique pas cannibalisme simplement parce que les individus dans les distincts stades de développement vivent dans des environnements différents.

Parmi les coléoptères il y existe pourtant beaucoup d'espèces qui passent toute les cycles de leur vie dans le même environnement. Pour des espèces herbivores, l'environnement peut être une seule type de plante hôte. La chrysomèle de l'asclépiade est une. Elle vit  exclusivement sur l’asclépiade de Syrie. Mais malgré qu’elle soit considérée comme principalement herbivore, elle pratique plusieurs formes de cannibalisme.

La femelle met ces œufs sur les feuilles. Des larves nouvellement écloses se nourrissent principalement sur la plante mais elles peuvent aussi manger des œufs de sa propre portée. Les œufs sont également consommés par les larves de portées précédentes. Le plus important qu’est la quantité d’œufs, le plus ils sont mangés. Ce fait indique qu'il existe une concurrence de la nourriture qui pousse le cannibalisme. Les larves survivant ont donc plus à manger de la plante mais ces sont les cannibales qui remporte la plus grande avantage, parce qu'ils remportent une nutrition supplémentaires.

Il arrive que les femelles adultes mangent les œufs d'autres femelles. Ce fait réduise le risque de leurs propres œufs soient mangé par des larves d’autre femelle. Il a été observé que plus de 50% des attaques sur les œufs sont fait par chrysomèle de l'asclépiade eux-mêmes. Il semble donc que cet insecte aussi est son pire ennemi.

Chez des nombreux invertébrés les femelles sont plus grandes que les mâles. Cette différence de taille peut conduire au cannibalisme sexuel. Pour le cas des araignées, cela se produit à l'accouplement.

Pour les araignées qui font des filets, la disponibilité de nourriture est incertaine. Elles doivent se contenter d'attendre jusqu’au un insecte est coincé. Quand un mâle fait un contact des modèles mathématiques montrent que le résultat de la visite dépend de la disponibilité des proies et le nombre de possibilités d'accouplement. Pour une femelles qui capture peu de proie mais reçoive beaucoup de visites de mâles il est avantageux de les manger. Tandis que dans la situation contraire elles doivent faire attention de ne pas   compromettre sa fécondité.

Chez l’agelenopsis près de 40% des premières visites des mâles sont consommés avant l’accouplement. Puis, la femelle ce calme et elle ne mange plus que de 5% des prochaines visites. Les mâles qui ne sont pas consommés peuvent s’accoupler avec le bonus que la nutrition du premier mâle augmente les chances de survie des œufs. De plus, il n’a pas besoin de ce inquiéter d’être mangé, car il peut emmètre un sécrètent qui temporairement paralyse la femelle.

Les araignées sont des chasseurs et cet instinct des femelles est stimulé par un certain intervalle de tailles. Cela signifie que la sélection naturelle peut favoriser des tout petits mâles qui en plus ont l’avantage d’arriver à l’âge adulte plus rapidement.

Il existe aussi des espèces d'araignées sans  différence de taille. Dans ces cas la relation peut être le contraire, les mâles qui mangent les femelles.

D'un point de vue purement évolutionnaire, l’accouplement est une manière de propager les gènes aux générations futures. La sélection naturelle devrait favoriser les mécanismes qui augmentent les chances pour la progéniture de survivre. Pourtant, chez les araignées ont un comportement qui semble être en conflit direct avec ce but, cannibalisme entre les nouveaux nées.

La famine est considérée comme la principale cause de cannibalisme chez les araignées. Les modèles théoriques montrent que le cannibalisme entre frères et sœurs peut être une stratégie bénéfique en période de pénurie alimentaire. Quelques survivants cannibales est un meilleur résultat tous meurt.

Il semble donc que le cannibalisme est un instinct qui se réveille quand il y a peu à manger et quand les différences de tailles dans la même espèce sont considérables.

Pour l’empêcher la nature a développé un autre mécanisme, la protection de ces propres progénitures. Beaucoup de poissons protègent leur progéniture contre toutes les formes d'attaque et ce phénomène existe aussi chez certains coléoptères. Le facteur de protection contre cannibalisme le plus important que la nature a développé est néanmoins de laisser les différents groupes d'âge vivre dans des différents environnements.

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