Le « -cratie » est
un suffixe avec beaucoup de préfixe. Voici quelques exemples du site La Toupie : Acratie, bancocratie, eurocratie
et phallocratie. Etonnement, la nécrocratie n’est
pas sur la liste. Elle est pratiquée au Corée du Nord où un mort encore est le
présidant.
Les inégalités dans nos pays ont la tendance
d’augmenter. On peut les mesurer avec le Coefficient de Gini où « 0 » signifie
l'égalité parfaite et « 1 » signifie l'inégalité totale. Voici de la statistique
pour la France. De 1960 à 2000 l’égalité allait dans la
bonne direction mais depuis lors il y a eu une dégradation. Le fait est
particulièrement accentué à Marseille où il y a un arrondissement dont la
majorité vive en dessous le seuil de pauvreté.
Donc, il n’est pas seulement les revenues
qui sont inégales mais il est aussi accompagné avec une ségrégation.
Donné qu’il existe des lieux pauvres dans
nos ville, il existe aussi des lieux riche. Une telle banlieue est Djursholm
nord de Stockholm. Un professeur d’économie de l’université de Stockholm,
Mikael Holmqvist, vient de publier une étude sur le pouvoir et
l’influence économique de ce lieu, appelée Sveriges ledarsamhälle, (la
société qui dirige Suède).
Des rites et cérémonies caractérisent la communauté de cette banlieue riche en villas somptueuses. Une conclusion
de l’étude est que dans un tel environnement ces sont les compétences sociales qui jouent un rôle plus
important que les mérites.
Une autre conclusion est que l'adaptabilité est le facteur déterminant pour l'inclusion dans la communauté. Quiconque qui transgresse les règles risque d’être frappé par exclusion.
Au lieu d'être une méritocratie, où les mérites formelles, par exemple l'éducation, soient déterminante, la communauté est un consensocratie. Dans cet environnement les membres sont portés aux dirigeants basés sur leurs aptitudes sociales plutôt que des qualifications académiques.
Une autre conclusion est que l'adaptabilité est le facteur déterminant pour l'inclusion dans la communauté. Quiconque qui transgresse les règles risque d’être frappé par exclusion.
Au lieu d'être une méritocratie, où les mérites formelles, par exemple l'éducation, soient déterminante, la communauté est un consensocratie. Dans cet environnement les membres sont portés aux dirigeants basés sur leurs aptitudes sociales plutôt que des qualifications académiques.
Selon l’auteur toute la société
suédoise commence de plus en plus fonctionner
comme Djursholm. C’est-à-dire que
l'éducation souvent est moins importante que les
compétences sociales. Entre autre elle se traduit dans un important usage du mot « employabilité », qui plutôt fait
allusion aux compétences sociales que des
critères d’éducation.
La thèse de l’auteur est
que Djursholm est un lieu où les citoyens exaltent les autres par des rituels sociaux. Non seulement
faut-il s’éduquer mais aussi avoir un emploi respectable, rester physiquement attractive,
se marier et avoir beaucoup d'enfants, il
faut aussi apprendre de « rayonner »
physiquement pour avoir l’allure d’un leader.
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