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mardi 9 juin 2015

Le boom de la santé numérique s’approche



 L'année dernière les géants de l'informatique ont complètement immergé le marché numérique avec des applications dans le domaine de la santé. Ils espèrent aussi tous de pouvoir lier leur façon à collecter des informations sur l’état physique de personnes aux systèmes de soins de santé publiques.

Parmi des nombreuses applications on trouve : Samsung Gear Fit, Apple Health Kit et Microsoft Health.

La vision de ces TI géants est que le monde a besoin de moins de soins réactifs et plus de soins préventifs. Plus concrètement il s’agit de nous doter avec des capteurs, en formes de bracelets, montres ou autres, qui continuellement émiettent des mesures à un base de donné où ils peuvent être analysés.

Au lieu que le médecin prélève un échantillon de sang à une seule occasion pour voir l'état de santé d’un patient, il aura la possibilité d’en temps réelle suivre des données tels que la pression artérielle, le niveau du sucre sanguine, le poids, le sommeil et cetera.

Beaucoup d’entreprises pensent que le moment est venu pour la grande percée de la santé numérique. L'expansion du réseau fibre à haut débit et la numérisation des foyers sont deux facteurs incitants. D’autres sont que les prix des capteurs ont baissé et que les gens maintenant se sont habitués à manipuler les smartphones par exemple une application tel que le Runkeeper.

Selon les promoteurs il s’ouvre des possibilités fantastiques pour prévenir et atténuer des maladies avec des outils capables d'analyser de grandes quantités de données. Une population vieillissante combinée avec un financement maigre des municipalités, devraient aussi entraîner ce développement.

Cependant, que les géants informatiques géreront nos données de santé est loin d'être évidente. Est-ce qu’ils vont bombarder les connectés avec de la publicité pour boissons légères lorsque leurs poids augment ? Est-ce que les assurances de maladies feront payer plus lorsque la pression artérielle augmente ?

À qui appartiennent les informations sur l’état de santé que les entreprises de TI collectionnent ? Ont des tiers le droit de les utiliser ? Et, qu’arrive aux données d’une personne s’elle décide de remplacer sa marque de mobile ou son moteur de recherche ?

Il est entre autres ces interrogations qui ont fait naître la création d’une structure publique suédoise pour l’E-santé. Elle est maintenant en train de créer un compte personnel de la santé qui va être offert aux résidents. L’idée n’est pas de remplacé les dossiers médicaux, c’est un autre projet, mais de rendre possible pour les citoyens de suivre leurs états physiques.

Dans l’opinion publique il est préférable que l'État soit le responsable pour garantir la neutralité de ces données qui peuvent contenir des d’informations sensibles. Dans le système envisagé les informations seront privées et ni les opérateurs commerciaux, ni les soignants n’auront accès sans permissions du client. Et, le compte sera gratuit.

Ceux qui le souhaitent pourront partager ces informations avec d’autres. Il sera aussi possible de connecter le compte aux dossiers médicaux personnels et à diverse applications d’entrainements.

Pourvu que la confidentialité soit garantie les géants de TI sont inventés à se connecter au système. Samsung a montré un certain intérêt et aussi le fournisseur de communications Telia Sonera. Microsoft est le fournisseur du cœur du système. Mais, ni Google, ni Apple semblent s’intéresser.

Le service a été sérieusement retardé parce que l'acquisition de la solution technologique globale de Cap Gemini a été portée en appel. Il a fallu attendre le mois de mai pour signer l’accord. La mise en œuvre du service est prévue pour Février 2016.

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