L'image montre comment le photon, (jaune), produit des
ondes
électroniques à partir du nuage d'électrons, (gris), et quand les
ondes
se rencontrent, (violet). Les points rouges sont les noyaux
atomiques de la
molécule d'hydrogène. Le motif violet se déplace
légèrement vers la droite, ce
qui permet de calculer le temps qu'il
faut aux photons pour passer d'un atome à
un autre.
Un clin
d'œil et la zeptoseconde est partie. Les chercheurs ont mesuré la période la
plus courte que ne jamais.
Dans le monde des photons, une seconde est très long, plus précisément 299 792
458 mètres. Dans ce monde quelques zeptosecondes peuvent être importantes.
1 zeptoseconde = 0,000 000 000 000 000 000 001 seconde
ou
1 zeptoseconde = 1
trilliardième d’une seconde
Trilliardième ? C’est
un millième d’une trillionième. Confus ? Il n’y a pas de mystère, juste un
manque d’habitude à bouger dans le monde miniscule. Par d’ailleurs suivant le trilliardième
il y a le quadrillionième La signification de ces préfixes est très bien expliquée
dans ce
site de Wikipédia.
Les physiciens de
l'Université allemande Goethe de Francfort ont pu mesurer le temps qu'il faut pour
une particule lumineuse - un photon - à passer une molécule d'hydrogène,
(constituée de deux atomes d'hydrogène qui chacun ont un proton et un
électron).
La réponse pour les
curieux est en moyenne 247 zeptoecondes, ce qui aussi est la période la plus
courte ne jamais mesurée.
Les chercheurs mesuraient
le phénomène en pointant les rayons X de Petra III, un système de lumière
synchrotron du laboratoire DESY à l'extérieur de Hambourg, vers une molécule
d'hydrogène. L'énergie du photon a été ajustée de manière à ce qu'il juste pouvait
émettre les deux électrons de la molécule d'hydrogène.
Lorsque le premier
électron est émis, le résultat a été une onde électronique, et peu de temps
après, la même chose s’est produit pour le second électron.
Pour expliquer le
phénomène les chercheurs le ressemble à ce qui passe si on lance une pierre
plat horizontalement sur une surface d’eau. Il se peut qu’elle rebond plusieurs
fois et quand les vagues de la première et le second rebond se touchent, elles forment
un motif d'interférence.
Il est cette interférence,
mais avec ondes électromagnétiques, qui a rendu la calcule possible.
Les chercheurs pensent que
la technique aussi devrait fonctionner sur des systèmes plus complexes et que
d'autres études sont nécessaires.
Source : LIVE
SI=NCE
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