Tractation électrique dans la mine pour éliminer le CO2

La société minière LKAB est le quatrième émetteur de CO2 en Suède. Elle a maintenant présenté un plan pour devenir plus propre. Les 650 000 tonnes, qui chaque année sont émis lors de l'extraction de minerais à Kiruna, Svappavaara et Malmberget, seront réduites à zéro.

Les émissions proviennent des machines utilisées dans les opérations et des usines de granulés qui à haute température transforment le minerai en petits boules riche en fer. Les usines de granulés fonctionnent aujourd'hui avec des combustibles fossiles.

Dans 10 à 15 ans il n’aura plus de minerai dans les niveaux existants des mines et c’est pourquoi LKAB maintenant est en train d’approfondir la mine. Une toute nouvelle infrastructure est construite où tous les installations et les machines seront électrique. Cela réduira aussi drastiquement le besoin d’airer la mine. (Dans certaines mines il y a plus d’air évacué que minéraux extradés).

Une mine d'essai spéciale est en construction à Kiruna. Le bût est de physiquement démontrer le fonctionnement. Il s'agit entre autre d’automatiser et électrifier les transports. L'exploitation minière et les transports représentent environ la moitié des émissions de CO2.

Les usines de granulés sont énergivores et emmottent l’autre moitié de CO2. Aujourd'hui ils fonctionnent avec du pétrole et poudre de charbon. De la bio-huile et huile de pins, (un produit résiduel de l'industrie du papier), seront testés. Ils ne sont pas totalement exempt d’émissions de CO2 et c’est pourquoi il aussi aura des expérimentations avec technologies basés sur hydrogène et plasma.

Les deux dernières technologies nécessitent beaucoup d'électricité mais la région où sont les mines, le très nord de la Suède, est très riche en énergie hydrologues et éoliennes, ce qui vis-à-vis leurs concurrents est un atout unique. 

Cependant, il faut du temps pour développer une exploitation minière sans utilisation de combustibles fossiles. Dans le plan actuel il y a des objectifs intermédiaires mais la transformation ne sera pas complète qu’en 2045.

Cependant, ce développement à un coût, quelques 100 millions d’euro en total. De plus, LKAB participe au projet Hybrit, qui vise à rendre la production d'acier entièrement libre de fossiles. Il leur coûte 100 millions euros par an. Dans l’ensemble LKAB doit donc dépenser des sommes importantes pour ce développement environnemental, ce qui augmentera le coût de leur production. Sans moyens politiques leur plan n’est probablement pas réalisable.