Le plus courant procédé
pour production d'hydrogène est à partir de gaz naturel. Le désavantage est que
le produit résiduel est CO2. Une autre méthode est l'électrolyse, c’est-à-dire
que l’hydrogène et l’oxygène dans l’eau sont séparés par un courant électrique.
Dans le cadre d’un projet
de collaboration financé par l'UE, H2Future, le sidérurgiste autrichien Voestalpine s’investit
maintenant dans la production d'hydrogène par électrolyse. Un électrolyseur à membrane
à électrolyte polymère, (PEM),
fourni par Siemens, dans la région de Linz, est maintenant prêt à produire.
Comme le suédois SSAB,
Voestalpine souhaite utiliser l’hydrogène pour réduire ses émissions de CO2. La
société espère pouvoir utiliser l’hydrogène pour réduire le minerai de fer et
produire de l’électricité pour ses fours à arc électrique. Ainsi, les émissions
de CO2 devraient être réduites d’environ un tiers d’ici 2030 ou 2035 et avec
l’espoir d’arriver à 80% en 2050.
Cependant, la condition
préalable la plus importante pour ce scénario est que qu’il y aura suffisamment
d'énergie vert à un prix commercialement réalistes. Dans un
communiqué de presse Herbert Eibensteiner, président de Voestalpine a
déclaré que « C'est la seule façon d'utiliser la technologie de demain de
manière compétitive ».
Six parties différentes
sont à l'origine du projet, qui a reçu 18 millions d'euros de subventions de
l'UE. L'objectif principal est d'étudier si la technologie à grande échelle convient
à la production d'hydrogène vert pour l'industrie.
Mais les collaborâtes
souhaitent aussi étudier la possibilité pour l’usine de soutenir le réseau
électrique en compensant pour les fluctuations. C’est-à-dire que
l'électrolyseur pourrait utiliser le surplus d'électricité provenant d’un
réseau dont la production vert est importante mais aussi irrégulier.
L'électrolyseur Silyzer
300 peut produire 1 200 m3 d'hydrogène par heure. Il est alimenté par
l'électricité de la compagnie énergétique Verbund.
Cependant, l'usine de Linz
ne sera pas la plus grande au monde pendant très longtemps. Plusieurs d’autres sont
en construction. Une centrale de 10 MW est par
exemple en construction à la raffinerie de Shell à Wesseling, Allemagne, et
pour 2025 une usine pilote de 30 MW est prévue à la raffinerie de Heide dans le
nord-ouest de l'Allemagne.
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