Les krills sont des crustacés
qui vivent dans les océans. Ils sont tout petits et une perception rependue est
qu’ils ne servent qu’à nourrir les baleines. Pourtant, une nouvelle étude avec participants d’Australie, Royaume-Uni, Allemagne et États-Unis, a
révélé que le krill est beaucoup plus important pour le climat de la Terre
qu’antérieurement pensé.
Les baleines ne sont pas
les seules à manger krill, les manchots et des nombreux autres oiseaux et poissons
le font aussi. Le krill est donc important comme nourriture pour beaucoup
d’espèces. Il est aussi pêché pour fabriquer des aliments pour bétails,
poissons des aquacultures et humains, ce qui rend cette ressource vulnérable.
L'huile de krill et la pâte de crevettes sont probablement les plus connus
produits de consommation humaine. Cependant, le krill est aussi très important
pour l’accumulation de matière organique sur les fonds des océans.
Les océans sont remplis de
phytoplanctons, qui font de la photosynthèse et absorbent le CO2. Le krill les consomme
et leurs excréments s’enfoncent ensuite dans les fonds marins. Les
scientifiques ont constaté que ces excréments constituent la majorité du
carbone qui s’accumule au fond des océans.
Le problème est que même
si la pêche ne capture qu’environ 0,5% de tout la ressource de krill
disponible, cette activité peut néanmoins avoir un impact sur les accumulations
de CO2 sur les fonds des océans, d'autant que la pêche peut s'intensifier dans
un proche avenir. Un outre effet est que les excréments de krill aussi libèrent
des minéraux nécessaires pour la croissance des phytoplanctons.
Le krill arctique peut grandir
jusqu'à 6 cm de long. Ils sont petits, mais parce qu’ils sont si nombreuses ils
sont aussi importants. Donné qu’il existe un mouvement mondial contre la pêche
des plus gros poissons, le krill semble être une source de nourriture de
l’avenir, d’autant plus qu’il déjà est consommé dans de nombreuses régions du
monde. Cependant, avant d’augmenter l’intensité de la pèche de krill, nous
devront envisager l’impact sur l’écosystème et le climat.
Les scientifiques
constatent qu'il faut plus de recherche pour mieux comprendre le problème. Nous
devons aussi améliorer les méthodes de pêche pour assurer que les larvaires de
krill ne sont pas capturés.
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