Une
équipe de recherche internationale a étudié le mode de propagation de la grippe
entre mammifères vivant dans la savane en Namibie. Ils ont prélevé des
échantillons de sang de 14 espèces, notamment de lions, guépards, chacals
éléphants, chèvres et gnous. Ces échantillons étaient analysés à la recherche
d'anticorps contre le virus de l'influenza de type A, responsable pour la
plupart des épidémies chez l'homme.
Ces
analyses indiquent que la grippe est inhabituelle chez les grands herbivores.
Aucun des éléphants examinés ne portait d’anticorps et non plus les springboks.
Un rhinocéros et gnous examiné sur 10 avait des faibles symptômes grippaux.
Le fait
était inattendu. La plupart des grands herbivores vivent en groupes et
devraient donc s’entre-infecter, tout comme les humains.
De
plus, les gros prédateurs ne semblaient non plus avoir un problème majeur de
grippe. Par contre, certains des plus petits prédateurs étaient très durement
touchés, notamment le caracal, (un félin), le ratel et le chacal.
La
grippe A existe en différentes variantes et celles que les chercheurs ont
trouvées chez les petits prédateurs sont aussi présent chez les oiseaux de la
savane. Les caracals et les ratels chassent des oiseaux et les chacals vivent
en parties d’oiseaux morts. Il est donc probable que ces animaux soient
infectés par la grippe par les oiseaux qu’ils mangent.
Les
chercheurs, qui ont publié leurs conclusions dans le Journal of Infectious
Disease, estiment que les petits prédateurs peuvent jouer un rôle important
dans la propagation de la grippe et que le processus doit être examiné de plus
près.
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