A
part de toutes les idées apocalyptiques religieuses il y a aussi des menaces potentielles
plus réelles : Ages de glace ; collisions avec corps extraterrestres ;
éruptions volcaniques ; disparation du champ magnétique, et changements
climatiques sont quelques-unes. A cette liste il faut maintenant aussi ajouter
le déclin d’oxygène dans l’atmosphère.
L'atmosphère
terrestre est composée d'environ 21% d'oxygène. Cependant, il n’a pas toujours
été ainsi. Les niveaux ont considérablement changés au cours de l’évolution de la
vie. Des
scientifiques australiens pensent maintenant que les niveaux d'oxygène ont variés
beaucoup plus qu'on ne le pensait auparavant, en atteignant à un taux de 25% et
en chutant à un taux de10%, pendant l'espace de 2 milliards d'années.
Il
est largement admis que les niveaux d’oxygène dans l’atmosphère ont fait des chutes,
un il y a 2,3 milliards d’années et un autre, il y a 0,8 milliard d’années. Les
scientifiques ont longtemps pensé que ces 2 changements étaient des exceptions.
Cependant, en analysant les changements dans la composition d'un groupe de oligo-éléments
dans les océans ces chercheurs ont découvert qu'au cours des 2 derniers
milliards d'année, le taux d'oxygène a atteint des niveaux très élevés,
(supérieurs à 25%), et très faibles, (moins de 10%). Leur analyse a identifié 8
cycles avec un taux d’oxygène moins de 10% et à la fin de chacun de ces cycles,
il y eu une extinction de masse.
Des
principaux événements d'extinction de masse ont éclaté il y a 450, 370, 250 et
200 millions d'années et elles correspondent tous à des baisses spectaculaires
d'oxygène, inférieures à 10%. Les scientifiques font aussi valoir que ces
cycles correspondent aux cycles de faible dérive de continents. Car, ces collisions
causent des érosions qui alimentent les océans en les oligo-éléments nécessaires
pour la photosynthèse, ce qui augmente le niveau d'oxygène dans l’atmosphère. Par
contre, des longues périodes d’inactivités
géologiques, sans frottements entre les plateaux tectoniques, ont entraîné une
diminution des niveaux d'oxygène, ce qui par la suite a contribué des extinctions
de masse.
La vélocité
de la dérive continentale est actuellement 1 à 20 cm/an. Espérons que ce niveau
soit sûr.
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