Dans
les années 1990, le médicament diclofénac tuaient des millions de vautours en
Inde. Malgré ce fait il est encore approuvé dans l'UE et ingrédient de base
dans les médicaments anti-inflammatoires les plus courants.
En Inde
il y avait des millions de vautours en 1990 mais 5 ans plus tard, en 1995, ils
avaient presque tous disparu. En quelques années, la population avait été décimée
par plus de 97% !
Le
pays avait quasiment été vidé de vautours. Les carcasses d'animaux, qui avant
servaient comme nourriture pour vautours, pourraient pendant plusieurs semaines
et attiraient des chiens et des rats, qui à leur tour propageaient la rage et
d'autres maladies.
Comme cause les scientifiques soupçonnaient de la faim ou un virus,
estimant que ne rien d'autre aurait pu causer autant de morts. La réponse n’est
venue qu’en 2004 quand une étude en Pakistan a montré que les vautours sont morts après avoir mangé des cadavres
de bovins traités avec du diclofénac. L'étude a montré qu’il suffisait que 1% des cadavres de
vaches soit contaminé avec ce médicament pour tuer 60% à 90% des vautours.
Depuis
2006 le diclofénac est interdit en tant que médicament vétérinaire en Inde,
mais 20 à 40% de la population restante meurt encore chaque année en raison de
la consommation humaine de drogues contenant cette substance.
Dans
l’UE, le diclofénac a été approuvé en tant que médicament dans les années 1980.
Depuis 2013, il est également légal en tant que médicament vétérinaire en
Italie et en Espagne. Chez nous les cadavres ne sont pas un problème mais cette
substance dépasse les stations d’épuration et il est présent dans l’eau.
C’est
pourquoi une grande partie de la recherche disponible porte sur les
environnements aquatiques. Les oiseaux piscivores peuvent être à risque en
raison de niveaux d'exposition relativement élevés. En effet, les substances
médicamenteuses sont bio-concentrées dans les poissons qui vivent dans ces eaux.
En fonction de l'espèce, il peut être 10 à 3000 fois plus élevé que dans l'eau,
ce qui met des oiseaux qui mange ces poissons à risque. Le peu recherche qui a
été fait dans le domaine montre aucune effet négatifs pour des poulets
domestiques.
Pourtant,
il est difficile à croire que le problème soit spécifique pour vautours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.