Nous
avons davantage plus de confiance aux inconnus s’ils parlent comme nous et ne
pas dans une langue étrangère ou un autre dialecte. L’explication est
probablement notre inclination à douter ceux qui ne font pas partie de notre
propre groupe soit sur le plan linguistique ou culturel.
Des chercheurs canadiens en communication ont laissé des personnes écouter
des déclarations courtes et neutres en anglais, exprimés avec divers degrés de confiances,
accents et dialectes. En enregistrant l'activité cérébrale des participants, ils
ont réussi à mesurer et évaluer comment les sujets jugeaient la crédibilité des
déclarations.
Lorsque
nous décidons à faire confiance, ou non, à un inconnu, la voix et l’apparence
aperçue est importante. Dans ce cas il n’y avait pas d’apparence seulement la
voix. Ceci a rendu possible à examiner les indicateurs que nous utilisons pour juger
les autres en fonction de la manière dont ils s’expriment.
L'étude
a montré que lorsque nous jugeons l'appartenance à un groupe, avec seulement la
voix comme indice, cette activité est clairement mesurable dans le cerveau. Quand
nous percevons le locuteur comme faisant partie de notre propre communauté
linguistique certaines parties du cerveau s’activent. Pourtant, l’évaluation de
la crédibilité est aussi sans équivoque liée à la mesure dans laquelle leur
façon à parler diffère de la nôtre.
L'étude
a aussi montré comment il faut parler pour augmenter la crédibilité malgré le handicape d’avoir un accent ou
parler un dialecte. Dans ces cas il est nécessaire de s’exprimer fort,
clairement et avec une voix qui ne tremble pas.
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