Images de microscope électronique qui montrent une
anode
de bitume avec nano-fils de graphène et une couche de lithium
à gauche et
le même matériau sans lithium à droite.
Il existe énormément de recherche sur les batteries du
future. Les chercheurs est surtout en chasse de plus de densité d’énergie, plus
courtes temps de rechargements et moins de pertes de capacité à chaque cycle
subi. Le prix est évidemment aussi un facteur important.
Il semble que cet effort, lentement mais surement, est
en train de porter ces fruits. C’est bien pour le développement vers un monde
de moins d’émissions de gaz toxiques de divers types. Mais, il est aussi un
problème emmerdant pour les fabricants de voitures électriques. Parce que qui
veut acheter une voiture électrique quand l’autonomie sera le double dans la
prochaine génération ?
Dans un
laboratoire de Rice University les chercheurs ont expérimenté avec de la bitume
comme base dans l’anode, ou plus précisément la gilsonite. Pour rendre cette substance plus conductrice ils la
mélangeaient avec des nano-fils de graphène et cette mélange
était, par dépôt électrochimique, finalement couvert par un couche lithium en état de métal.
Le résultat a été étonnement performante,
943 Wh/kg à comparer avec les 250 Wh/kg dans la voiture Tesla. Avec cette haute
densité d’énergie ce nouveau type de batterie passe avec marge les 400 Wh/kg qui
ont été estimés comme le niveau critique pour avions électriques.
Donné que ces batteries rechargent 10 à 20 fois plus vite
que les batteries existant et que la stabilité est exceptionnelle même après
plus de 500 cycles, il pourrait être un percé important.
Mais, dans ces types de rapport les non-disent sont
parfois très importantes. Peut-être y-a-il un problème avec le prix ?
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