Il y a sept ans que le professeur de MIT Donald Sadoway et ces collègues a commencé l’entreprise Ambri pour développer et commercialiser une
nouvelle types de batterie. Comme toutes les autres batteries elle a des pôles
positifs et négatifs mais la conception est fort différente, des métaux
liquides.
En haut il y a un métal liquide à faible densité, du
magnésium. En bas un métal à haut densité, d'antimoine. Une couche
d'électrolyte de sel fondu sépare les deux. La conception ressemble une section
de la pile Volta,
sauf qu’il fonctionne à une très haute température, 470 C.
Quand la batterie est chargée des ions de magnésium migrent
vers l’antimoine. Le contraire se passe pendant la décharge. L'avantage est que
les matériaux utilisés ne sont peu chères et que toutes usures à cause de
tensions mécanique sont exclues.
Ce type de batterie n’est évidemment pas envisageable pour
propulser des voitures. Mais, à cause du son bas coût elle est attractive pour
le réseau électrique, dont la proportion de sources capricieux, le soleil et le
vent, ne cesse d’augmenter.
Un exemple d’une application qu’Ambri met en avant est que l’île
d’Hawaï actuellement utilise des générateurs diesel pour produire leur l'électricité.
Avec une combinaison de panneaux solaires, éoliennes et batteries d’Ambri, il
serait possible de réduire leur prix d’électricité à la moitié.
Hébergés dans un cube de 3 mètres les premières batteries
auront une capacité de 500 kWh. Il est suffisent pour couvrir les besoins quotidiens
de 50 ménages.
Les premières livraisons sont planifiées pour l’année
prochaine.
Voici une présentation beaucoup applaudi sur TED
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