Les ruminations scientifiques sur l’impact d’asperge sur
notre urine ont une longue histoire. Benjamin Franklin, le génie américain, a déjà
en 1781 déclarer que : « Quelques tiges d'asperges consommée donnera à
votre urine une odeur désagréable ».
Dans une pause d’une conférence en avril 2009 un groupe de
chercheurs suédois mangeaient du saumon avec asperges. Après le repas quelqu’un
avait le bon gout d’aborder le sujet d’asperge et sa tendance à donner notre urine
une odeur désagréable. Certains disaient qu’ils n’avaient rien marqués et
d’autres le contraire.
Cette conversation a été le début d'un projet de recherche
qui maintenant a analysé les génomes de près de 7000 personnes. La conclusion
est que les asperges ne causent aucune mauvaise odeur pour la majorité mais
qu’il existe un groupe qui en effet possède ce qui est appelé une anosmie d’asperges.
De la
recherche antérieure a constaté que c’est le haut contenu de soufre dans
l’asperge qui est au fond du problème. Cependant, il a aussi été conclu que des
différences individuelles existent aussi bien dans la production d’odeurs que
dans la perception des odeurs.
Le résultat du groupe suédois est que les différences
individuelles plutôt sont dans la faculté de sentir l’odeur. Ils ont découvert
871 variantes spécifiques dans le génome qui sont particulièrement fréquents
chez les anosmiques. Elles sont tous dans une partie du chromosome 1, qui renferme
des gènes qui contrôle le sens olfactive.
Le sujet est certes un peu singulier mais les résultats
peuvent en terme améliorer la compréhension de la façon comment notre sens d’odeurs
fonctionne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.