Le plutôt que possible. Cet argument pour un
apprentissage de langues étrangères tôt dans la vie est suivant lancé. Il semble
être vrai au moins dans un aspect. C’est dans l’enfance que se forment les
connections cervicales pour les environs 40 muscles faciaux qui sont
nécessaires pour prononcer les sons d’une
langue. Ce conditionnement est nécessaire pour pouvoir prononcer une langue
sans accent.
Bon, un accent, pourvu qu’il ne soit pas
trop fort, n’est pas très grave, il peut même être un atout. Mon grand-père
maternel, d’origine suédophone finlandais, était par exemple toujours
complémenté pour son accent chantant. Un autre exemple est que l’accent français
est assez apprécier en Etats-Unis. Pour les américains il incarne de la culture
et de la joie de vivre, dont Maurice Chevalier est un bon exemple.
Voici mon parcours linguistique :
Suédois à 0 ans, Anglais à 12 ans, Allemand à 14 ans et Français
à 16 ans. Il a été dur et une année au lycée j’ai eu la note correspondant à 6 sur 20 en anglais. Le
problème ? J’ai essayé de l’apprendre logiquement, c’est-à-dire, en
suivant des règles. Une fois compris que cette langue est mieux apprise phrase
par phrase, la chose s’est améliorée.
Dans la publication International
Journal of Bilingual Education and Bilingualism des chercheurs allemand ont
maintenant constaté que ceux qui
commencent à apprendre l'anglais au
début de l'école ne conserve pas
leur avance vis-à-vis des étudiants
qui commencent à étudier la langue
plus tard.
Simone E. Pfenninger, chercheur en linguistique à l'Université de Zurich, a pendant quelques années suivi comment 200
étudiants suisses apprennent l'anglais
à l'école. Dans un groupe, les étudiants avaient débuté leur
apprentissage à l'âge de 8 ans, et dans l’autre à 13 ans.
De commencer très tôt ne donne apparemment
pas d’avantage. Après seulement 6 mois, les 13 ans avaient déjà passé les 8 ans en compréhension grammaticale. Ceux qui avaient commencé
tôt avaient effectivement pour un
certain temps un vocabulaire un
peu plus important et ils utilisaient aussi en moindre mesure
des mots allemande pour combler les lacunes de connaissances. Mais, quand les élèves
avaient terminé l'école secondaire,
les deux groupes étaient sur le même
niveau.
Selon Simone E. Pfenninger il existe des indices qu’une incursion tôt d’anglais ait des
conséquences néfastes pour la langue maternelle. Lorsque ces
élèves ont commencé l'école
secondaire ils maîtrisaient moins bien l’allemande
écrite. Le groupe qui avait commencé plus tard était mieux à l'écriture et ils utilisaient cette
fondation stable dans leur apprentissage
d’anglais. Cependant, 5 ans plus tard les différences se sont
égalisées.
Une des conclusions
est qu'il n'a pas d'importance combien de temps quelqu'un a étudié une langue
étranger. Le groupe de 8 ans avait certes travaillé leur anglais
plus longtemps, mais ce fait les a donné
aucun avantage durable. Indépendamment de l’âge de début, il existe un
lien évident entre une bonne connaissance de la langue maternelle et les connaissances
de la langue étrangère. Dans ce cas,
il signifiait que ceux qui maîtrisaient
l’allemand également ont trouvé l'anglais plus facile d'apprendre.
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