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vendredi 28 novembre 2014

Peu de morale chez les chauvesouris.



Du mauvais moral chez les employés des banques est un fait. Mais, ils ne sont pas les seules, ils partagent leurs malhonnêtes avec une espèce de chauve-souris.

Les nocturnes chauves-souris naviguent avec un sonar et c’est pourquoi ils ont des grosses oreilles. Parmi eux il y a une espèce, le Tadaride du Brésil, qui a comme habitude de voler de la nourriture des autres et ils le font en brouillant le sonar.

Les chauves-souris se déplacent en envoyant des pulses d’ultrasons. Par le délai de l’écho ils peuvent évaluer les distances aux objets qui les entourent. Lorsque ils se rapprocher une proie, par exemple un papillon, ils ont besoin de plus de précision et accélèrent les pulsations.

La technologie de radar et le sonar sous-marin fonctionne sur le même principe. Mais, ce que les scientifiques ne savent pas est que le Tadaride du Brésil aussi peut brouiller les signaux des autres, tout comme certaines applications militaires modernes. Seulement, ces chauves-souris utilisent cette méthode depuis 65 million d’années.

Les Tadaride du Brésil vivent en grands colonies qui peuvent héberger des milliers d’individués. Dans un telle environnement la concurrence pour la nourriture peut être féroce et parce qu’ils sont si nombreuses il y a des échos partout dans l’air.

Si une chauve-souris, à cause d’une augmentation de la fréquence des signaux, entendent qu’un autre individu est sur le point de s’approcher une proie, le Tadaride du Brésil  peut au bon moment emmètre un brouillage. Tout comme les sirènes de la police ces signaux flottent de bas en haut et perturbe la localisation. Il est émît quand l'autre est le plus vulnérable et le but est de voler le repas. La victime potentielle peut bien sûr aussi utiliser le même arme qui par conséquence crée des duelles de brouillage.  
  
Cette observation a été faite par chance, car les chercheurs ont voulu étudié la technique de défiance des mites qui eux aussi ont un système de brouillage. Suit à l’observation les scientifiques ont, comme appât, accroché un papillon sur une ultra-mince ligne de pêche et par un hautparleur émit le signal de brouillage quand une chauve-souris s’approchait. Ils ont pu constater que le brouillage devait être dispersé juste au bon moment et sur les bonnes fréquences, si non, il ne fonctionnait pas.

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