Les Afro-Américains sont 13% de la
population en États-Unis mais ce groupe est 38% des prisonniers. Il est bien connu qu’une peine d'emprisonnement
aussi peut conduire les membres de la famille du
malheureux à commettre des actes
désespérés et criminelles. Le problème est complexe et une
explication nécessite la considération de plusieurs facteurs sociaux, dont une
serait que les organismes d'application de la loi qui plus surveillent les familles touchées.
Que les peines en prison sont « contagieuses » est un fait bien établi. Cependant, le statisticien Kristian Lum et ses collègues chercheurs à l'université américaine de Virginia Tech font valoir qu’il aussi est possible de le quantifier. Dans la revue Science ils constatent que le plus un individu reste en prison, le plus la peine frappe sa famille et ses amis.
Que les peines en prison sont « contagieuses » est un fait bien établi. Cependant, le statisticien Kristian Lum et ses collègues chercheurs à l'université américaine de Virginia Tech font valoir qu’il aussi est possible de le quantifier. Dans la revue Science ils constatent que le plus un individu reste en prison, le plus la peine frappe sa famille et ses amis.
L'équipe utilisait un
logiciel pour des études épidémiologies
et où il remplaçait l’agent infectieux avec un emprisonnement. Ainsi ils ont créé un monde
virtuel de 8 000 individus, basés sur une
population moyenne américaine. Toutes personnes entourant
inclus, le logiciel comprenait environ 60
000 personnes.
1% des habitants dans ce monde virtuel étaient emprisonnés. Dans une première simulation, la longueur de la détention était de 14 mois, dans la deuxième de 17 mois, mais tous autres paramètres restaient inchangés.
1% des habitants dans ce monde virtuel étaient emprisonnés. Dans une première simulation, la longueur de la détention était de 14 mois, dans la deuxième de 17 mois, mais tous autres paramètres restaient inchangés.
Après une période fictive
de 50 ans, la proportion de détenus
dans la première simulation s’avéré marginalement plus faible
qu’au départ. Dans la deuxième simulation, une peine de
17 mois, le taux de personnes détenu
augmentait d’un facteur 3. Avec une
durée illimitée de la simulation la relation devenait 1 :7, une
proportion qui bien reflète l’écart entre
les blancs et noirs américains.
L’équipe n’a pas choisi les 14 et 17 mois pour
ne rien. Selon la statistique du ministère de la Justice, les tribunaux américains
donnent en moyenne 17 mois de prison pour possession de drogues
aux Afro-Américains, tandis les représentants de la population majoritaire sont
condamnés à 3 mois moins.
Le rapport compare
aussi les résultats simulés d’une période de 25 ans dans Californie.
À partir de 1986 cette États a promulgué une loi qui rende une peine de prison obligatoire pour
possession de drogues. Selon la simulation les Afro-Américains
incarcérés augmenteraient de 1% à 2,25%,
ce qui est étonnamment proche de la
réalité de 2.18%.
La prévision pour les blancs était aussi très conforme à la réalité. Une conclusion est donc que la proportion de prisonniers augmente à partir d’une certaine durée de la peine.
Selon le modèle développé il existe un point de rupture quelque part entre 14 et 17 mois de condamnation. Cela fournit encore une preuve que la détention est contagieuse.
La prévision pour les blancs était aussi très conforme à la réalité. Une conclusion est donc que la proportion de prisonniers augmente à partir d’une certaine durée de la peine.
Selon le modèle développé il existe un point de rupture quelque part entre 14 et 17 mois de condamnation. Cela fournit encore une preuve que la détention est contagieuse.
Les simulations ont montré que de petites augmentations de peines conduisent à
des différences significatives dans la
proportion de détenus, indépendamment
de leur origine ethnique. Cela signifie
que les peines sévères, comme
conséquence imprévus, peuvent accroître la criminalité
plutôt que de la réduire.
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