Une Europe en miniature ?
D’être français est une affiliation émotionnelle qui est important pour beaucoup de monde. En Espagne les sentiments sont différents.
L’Espagne est une fédération de régions avec beaucoup
d’indépendance. Cet ordre de chose a apparemment été voulu par le peuple mais est-il
bien pour les citoyens ? Plusieurs analyses
récentes montrent que la fragmentation nationale peut être une des principales
raisons pour la crise économique dans le pays.
Depuis 1978 il y a 17 régions autonomes qui ont conduit à la création
d’une collection de « petites royaumes ». Une loi de 1985 a libéré les banques régionales de la banque centrale. Elles fonctionnent maintenant comme
la base économique des nouvelles
élites régionales. Les politiciens et les entreprises de
construction ont profité sur la situation et investi
en routes, aéroports et immobilière.
Cet environnement a laissait les
portes grandes ouvertes à corruption.
Les spéculations financière ont également fait que de nombreux espagnols ordinaires ont pu acheter des maisons avec de l'argent
emprunté. Maintenant, la bulle a éclaté.
Les autonomies ont presque
doublé la bureaucratie. Elle est très difficile à contrôler sur le niveau
central car l’état ne dispose que 10-20% des moyennes fiscales, les régions
30-40% et le reste est dépensé par les municipalités.
Le nationalisme
régional qui, auparavant était assez
visible en Catalogne, Pays Basque et Galice a maintenant un impact fort dans toutes les
régions. Aucune n’accepte que
leur terroir soit moins « historique » que d'autres et elles veulent
toutes se présenter comme unique. L'autonomie a fait que
les Espagnols regardent en arrière quand d'autres pays font des plans pour la future. Toutes les régions considèrent qu'elles
aussi devraient avoir leurs propres
chaînes de télévisions, universités et au moins un
aéroport international. De plus ils ont dressaient
autant de « ambassades » que l'État, par
exemple à Bruxelles, Londres et New
York.
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