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mardi 1 janvier 2013

A quoi sont-ils engagés ?

Il suffit de suivre le cirque autour des rapports économique trimestriels des sociétés pour comprendre. Une entreprise qui montre des bons résultats pour le 39eme trimestre consécutif peut avoir une réaction négative tandis qu’une autre qui est une blague est récompensés par des cries de joie. 

Le résultat ne signifie rien, les attentes tout.

Tout est la conséquence logique du commandement dont le marché boursier modern est soumis : Le seul but d'une entreprise est de gagner de l’argent pour ses actionnaires. Cela est si évident qu’il à peine n’est plus discutable.


Cependant, il n'a pas toujours été ainsi. Dans le début des années 70 les dirigeants d’entreprises étaient encore des figures qui devraient réaliser plusieurs butes. Outre que de rendre leurs sociétés lucratives ils avaient aussi la responsabilité de créer des emplois, fabriquer de bons produits et accepter responsabilités sociales. Un certains nombres d'économistes, dirigée par le laurier de la prix Nobel en économie, Milton Friedman, ont trouvé cette manière inefficace et floue.

Selon leur mode de penser les entreprises devaient se concentrer sur une chose unique, à maximiser la valeur pour ses actionnaires. Afin d’inciter les dirigeants de se concentrer pleinement sur ​​cette noble tâche, il vaut mieux les gratifier avec importants doses d'actions et d'options en cas réussites.

Il y a seulement un petit problème, cela ne fonctionne pas. Le professeur canadien Roger Martin a fait remarquer dans son livre Fixing The Game  à quel point la mise en œuvre de la doctrine actionnaire a conduit à une baisse des bénéfices !

Selon une étude les profits sur le capital dans des entreprises américaines ne sont que 1/3 de ce qu'ils étaient en 1965. L’indice boursière des dernière 40 années précédentes et plus bas que auparavant tandis que les rémunérations des PDG ont augmenté de 800% entre 1980 et 2000.

Roger Martin fait la différence entre le marché réel, c’est-à-dire la valeur réelle des entreprises et le marché boursier, qui n’est qu’un jeu d'attentes. Mais, pour un PDG moderne il n'y a aucun doute sur le but. Il est de prendre soin de la valeur boursière. Les mesures pour rendre une activité rentable à long terme n’a simplement plus la priorité. Rachats d’actions et acquisitions spéculaires sont devenus plus important qu’un bon service de la clientèle. La tentation de manipuler les chiffres et prendre des risques fous augments.

Tout ce qui aurait s’amélioré avec la nouvelle philosophie semble au contraire avoir s’empiré. Les sociétés sont devenues moins bien géré par des dirigeants toujours plus gourmands. Les actionnaires sont devenues plus en plus nerveux et les marchés boursiers se sont transformés en casinos avec peu de liens avec la réalité.

Quel est l'alternative ? Une idée proposé par Roger Martin et d'autres est le concept de capitalisme des clientes, où les clients plutôt que des actionnaires prennent place dans les pièces de décisions. Une enquête réalisée par le professeur de Harvard, Rosabeth Kanter Moss, montre que les entreprises qui ont créé le plus de valeur à ses actionnaires sont ceux qui se sont focalisés sur d’autres butes.

Un des représentants du nouveau capitalisme était Jack Welch, PDG de General Electric. Sur une long période, 46 de 48 trimestres, il a réussi à dépasser les attentes des actionnaires. Il est devenu milliardaire.

Mais, ce qu’il avait bâti n’était pas robuste. Depuis qu'il a quitté GE la valeur boursière a baissé à la moitié. Dans une interview il dit : « De crée valeur pour les actionnaires est une idée stupide. Il est un résultat et ne pas une stratégie. Les sujets principaux sont les clients, les employés et les produits ».

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