Le requin Mako
peut nager à 74 km/h, une vitesse possible grâce à la structure de sa peau. Des
chercheurs espèrent maintenant que les assemblages microscopiques sur cette peau
peut les aider à trouver des nouveaux matériaux avec moins résistance à l'air
pour certains applications par exemple avions et hélicoptères.
Le
Mako peut atteindre la longueur de 4 m et peser jusqu'à 570 kg. Il est présent
sur nos côtes mais il lui faut au moins 16 °C dans l'eau.
Il
est considéré comme l'un des requins les plus rapides au monde. En parcourant des
longues distances il peut se déplacer avec une vitesse de 30 à 40 km/h et
occasionnellement jusqu’à 74 km/h. Des chercheurs de l'Université de l'Alabama ont étudié pourquoi ces vitesses sont possibles.
Ils
plaçaient des échantillons de la peau dans des courants d'eau et ont pu
observer que des petites écailles de 0,2 millimètre se levés sur la peau. Elles
étaient placées de manière stratégique, entre autres sur les côtés de l'animal
et sur les nageoires et elles pouvaient se lever à plus de 40 degrés par
rapport au corps.
Il
est clair que ces petites structures impact le flux dans la zone tout près de
la peau, appelé le couche limite. Cependant, pourquoi ces perturbations sur la
surface abaissent la friction n’est pas exactement connue mais, donnés la bonne
taille, on sait qu’elles retardent la séparation de la couche limite, c’est-à-dire
la formation de tourbillons.
Point A, séparation de la couche limite
Le
phénomène est depuis longtemps connu, (mais ne pas compris), pour des balles de
golf. Les balles modernes ont une surface rugueuse et par expérimentations on
sait qu’ils volent 2 fois plus loin que des balles lisses.
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