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jeudi 30 avril 2015

Des robots forts



Des chercheurs de l'Université de Stanford ont développé une série de très petits robots avec des super forces.

Ils sont appelé Micro Tugs, (Micro Remorqueurs). L'un d'eux, qui ne pèse que 12 grammes, peut tirer 2000 fois son poids sur une surface lisse. Selon The Scientist une analogie est une personne tirant une baleine bleue.

Pour se déplacer vite, les robots ont des roues. Mais, quand tirant c’est un plaque spécialement conçu qui fait le travail. Le secret est dans les adhésifs, une multitude de petits pieds sous la plaque. La conception a été inspirée par les geckos, qui ont une habilité légendaires d'escalader sur des surfaces verticales. La plaque est recouverte de toutes petites baguettes en caoutchouc qui ont une friction considérable quand le robot avance. Lorsqu'une force horizontale est appliquée, les baguettes se plient et leurs surfaces de contact augmentent. Par contre, une force verticale les relâche. Le fonctionnement est un peu comme un morceau de scotch, mais sans colle.

Les robots se déplacent aussi dans une manière empruntée de la biologie. Ils avancent comme des chenilles.

Le tout contribue à une puissance considérable. Un robot de 9 grammes a par exemple la capacité de grimper sur une surface verticale avec un poids de 1 kg. C’est l’équivalent d’une personne qui monte sur un gratte-ciel en portant un éléphant.


A l'avenir, l'équipe pense que des machines comme celles-ci pourraient être utiles pour transporter des choses lourdes dans les usines ou sur des sites de construction.

mercredi 29 avril 2015

Le cerveau et le portable sont incompatibles



Nos cerveaux sont évolutivement encore sur la savane où nous vivions il y a 40 000 ans. Dans cet environnement il était une nécessité de pouvoir donner une haute importance aux toutes qui se démarque, soit pour éviter un danger, soit pour ne pas manquer une opportunité.

Quand le même cerveau doit fonctionner dans un bureau moderne, cela devient un problème. Notre concentration sur une tache est facilement perturbée par un appel sur le portable d’un collègue, des conversations téléphonique tout proche ou des appels sur nos propres portables. Les gens qui travaillent dans des environnements avec beaucoup de perturbations ont plus de congés de maladies et visitent plus souvent des médecins ou des psychologues.

La technologie s’est glissée dans nos vies d’une manière que nous ne pouvons pas bien gérer.

Le téléphone portable est probablement le coupable principal. Selon une étude de 2013 nous regardons en moyenne l'écran du portable 150 fois par jour, ou 10 fois par heure, ou toutes les 6 minutes, selon une autre étude beaucoup plus.

Certains psychologues comparent le portable avec un sac de bonbons.

« Le portables donne des récompenses. Quand le portable sonne nous nous disons  - woohoo, quelqu'un aime bien parler avec moi. Puis, nous voulons des confirmations multiples et c’est alors que nous le regardons pour plus des messages »

Après une telle perturbation il nous faut jusqu'à 25 minutes pour regagner la concentration.

Le multitâche est une catastrophe pour le cerveau. Réellement nous effectuons pire quand nous faisons plusieurs choses à la fois.

Malgré ce fait, nous ne pouvons pas nous empêcher d'essayer. Plus de 8 personnes sur 10 estiment qu’elles doivent répondre immédiatement à un appel, un texto ou un mail pendant les heures de travail.

Même pas les réunions sont protégées. Selon une enquête en Suède, 7 hommes sur 10 et 6 femmes sur 10 vérifient leurs portables pendant des réunions. Ceci malgré le fait que plus de 8 sur 10 dans l'enquête se disent perturbés par cette habitude.

Nous sommes conçues pour interagir. De détourner le regard lors d'une réunion signifie pour notre cerveau de la savane que les autres nous n’intéressons pas, c’est une forme d’exclusion sociale.

Nous devons apparemment mieux apprendre d’utiliser cette technologie.

mardi 28 avril 2015

Sans soude, pas de révolution industrielle



Le tissu, le savon, le papier et le verre sont des produits qui beaucoup ont dominé la révolution industrielle à la fin des années 1700. Cependant, au début ils étaient des produits de luxe très coûteux. Pour les rendre accessible à grand échelle il a fallu trouver un moyen facile de produire du carbonate de sodium, Na2CO3, aussi appelé soude.

Nicolas Leblanc est né à Ivoy-le-Pré, un petit village dans Centre-Val de Loire, en 1742. Il est vite devenu orphelin et il a été élevé par un ami de la famille. Après la mort de son protecteur Leblanc s’est formé comme médecin. Mais, quand il s’est marié, à 33 ans, le peu d’argent qu’il gagnait dans ce métier ne suffisait pas pour soutenir une famille.

À l’époque la chimie était dans le carrefour d'idées médiévales et la science moderne qui attirait beaucoup de monde. C’était un passe-temps populaire pour des messieurs riches et les scientifiques qu’ils finançaient.

Nicolas Leblanc voulait en faire partie. Malheureusement, il n’appartenait pas à aucun établissement scientifique. Il était juste un mauvais médecin sans formation scientifique. Malgré ces difficultés il a réussi à changer de cap et il est devenu un apprenti chez le professeur de chimie Jean Darcet. Sous les enseignements de Darcet et le support financier du mécène Louis-Philippe d'Orléans, Leblanc a été formé dans les arts de la chimie.

En 1775 l’Académie de Sciences et le roi Louis XVI a déclaré un prix d’un somme important à quiconque qui pourrait concevoir la meilleure méthode de convertir du sel à soude. Elle était une ingérence nécessaire pour produire le savon utilisé pour laver les tissus dans la fabrication de textiles.

La méthode connue à l’époque était de l’extrader la soude de la cendre de différentes plantes et arbres, y compris le varech. La production ne satisfait pas la demande et la gestion avait conduit à une déforestation massive en Europe centrale.

Leblanc a vu la chance. D'un seul coup, il pourrait s’établir comme un scientifique et aussi devenir riche. En 1784, il entra dans un projet de recherche de 5 ans.

La méthode qu'il a innovée comprenait deux étapes. Le premier avait déjà été mis au point par le chimiste suédois Carl Wilhelm Scheele. Quand du sel et du acide sulfurique sont chauffé ils produisent de l’acide chlorhydrique et du sulfate de sodium. La contribution de Leblanc a été la deuxième étape. Il mélangeait le sulfate de sodium avec du calcaire concassé et du charbon et chauffait. Après un lavage le résidu devenait de la soude.

Leblanc a fondé une petite usine et il a reçu un brevet. Il avait gagné le prix – presque. Car, la même année la Révolution française a éclaté. L'usine a été confisquée et son brevet a été publiquement diffusé. Son patron, Louis-Philippe d'Orléans, a été exécuté. Leblanc a dû gagner sa vie comme employé dans l'industrie de guerre tandis que d'autres se sont enrichis sur son invention.

C’est en Angleterre que la méthode Leblanc est devenue populaire. Lorsque l’usage de savon a fait son entré chez les ménages dans les années 1850, les usines de ce pays ont produit 140 000 tonnes de soude contre 45 000 tonnes en France.

Le processus était extrêmement dangereux pour l'environnement. Chaque tonne de soude libérait 750 kg de l’acide chlorhydrique et formait près d'une tonne de déchets solides. Il dégageait aussi une forte odeur d'œufs pourris. La végétation autour des fabriques mourait et les ouvriers subissaient des blessures graves. C’était la raison principale pourquoi le processus de Leblanc a commencé d´être remplacée par la méthode plus moderne de Solvay dans les années 1860.

Lorsque Napoléon a pris le pouvoir, en 1799, Leblanc a de nouveau été déclaré comme propriétaire de son usine et son brevet. Mais, il était trop tard, il n’avait plus les moyennes de recommencer la production. Leblanc est resté pauvre et il est devenu de plus en plus déprimé. En 1806, il s’est suicidé à l’âge de 63 ans.

50 ans plus tard, il a été déclaré un héros. La dernière usine Leblanc en Angleterre a fermé en 1918.