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vendredi 30 novembre 2012

Solresol


Sudre a créé un vélo qui également est un bateau. Ces mots d’admiration ont été exprimés par le philosophe Louis Couturat concernant la langue artificielle Solresol, crée par François Sudre.


La créativité de ce professeur de musique, qui a conçu son propre langage basé sur la gamme de Do majeur, est étonnante. Le Solresol peut être chanté, joué, écrit dans un grand nombre de façons et imprimé en les couleurs de l'arc du ciel.

Le monde est plein de langes inventés plus ou moins remarquables. L'espéranto est probablement le plus connu mais Ido, Interlingua et Volapük sont aussi connus chez les amateurs de langues. Cependant, ils ne sont que la pointe d’un iceberg qui compose de centaines de langues construites. Certaines sont très ingénieuses et d'autres plus ou moins fous. Le rêve d'une langue internationale qui favoriserait la fraternité a pendant des siècles attirés des nombreux créateurs.

Solresol est le premier exemple connu d'une langue artificielle qui en fait a été pratiqué. Avant que l'espéranto ait attiré les internationalistes la première société pour le développement de Solresol avait déjà depuis long temps été fondée à Paris. Cette langue a resté vivante et saine jusqu'à l'époque de la Grand Guerre.

Français François, (1787-1862), a commencé à travailler sur sa langue en 1817, peu après les guerres napoléoniennes. Cela n’est peut-être pas aléatoire. L'Europe venait d'être ravagée par une guerre énormément dévastatrice. Peut-être voulait-il créer d’une langue de fraternisation ?

Cependant, il avait des vues plus ambitieuses que cela. Il voulait non pas seulement que les Allemands, les Français, les Russes et les Anglais pourraient se comprendre, mais également les sourdes et les aveugles, sans distinction de nationalité.

Son création Solresol est unique, non seulement parce elle a été la première langue artificielle d’attirer intérêts mais aussi par le choix du fond. Solresol est «la langue musicale », ses paroles sont entièrement composées de tons, bien qu’elles puissent être représentées dans un grand nombre de façons. Le fait que Sudre était professeur de musique a probablement eu importance mais l'idée comprenait aussi que la musique est la plus internationale que toutes façons de s’exprimer.

Dans la forme originale qui ensuit est devenu Solresol il n’avait seulement quatre tons, car il a jugé difficile de produire plus sur une trompette de cavalerie. Plus tard le répertoire a inclus tous les sept notes dans la gamme major do, , mi, fa, sol, la et si.

Avec ces tons il est mathématiquement possible à créer 7 mots monosyllabes, 49 dissyllabes, 343 trisyllabes et 2 401 quadrisyllabes, totalement de 2 800 mots. Ce chiffre est à comparer avec les autour de 4 000-8 000 mots que nous utilisons quotidiennement. Sudre avait prévu de aussi inclure des pentasyllabes ce qui conduirait à 19 607 mots mais il n'a pas eu le temps avant de mourir.

La génialité de ce principe est qu’il rend possible de représenter la langue dans tellement différent manières. Evidement comme de notes mais aussi avec les 7 couleurs de l’arc du ciel, des chiffres et l’alphabet. Le mot do = non, peut donc s’écrire comme soit un ton sur un papier de musique, comme la couleur rouge, les lettres do ou le chiffre 1.
  
Pour les mots plus rares le nombre de syllabes augmente. 2321 = rémirédo = promener ! Et, pourquoi écrire les voyelles quand elles sont données par les consonnes, rmrd, idéal pour l’alphabet arabe !

Une particularité est que le sens devient le contraire quand un mot est renversé syllabe par syllabe. Fala, = bon : Lafa = mauvais. Fasilare = est : Relasifa = ouest !    

La systématique est aussi répandue. Les quadrisyllabes qui commence par forment le vocabulaire associé à l'artisanat et par do à religion. Les trisyllabes représentent les nombres, la chronologie et les conditions météorologiques. Les 7 monosyllabes sont réservés à de mots fréquents tels que «et», «oui» et «non».

Pendant les années 1820 et 1830 le Solresol a attiré l’attention de l'Académie des Beaux-Arts de Paris et de plusieurs autres institutions universitaires. François Sudre était salué comme un génie. Entre autres il a reçu des prix dans les expositions mondiales de Paris et Londres. Mais, le succès a tardé et venu 40 ans après qu’il a débuté à travailler avec la langue. Tragiquement il est mort avant que les premiers livres ont été publiés, ce qui a fait sa veuve 4 ans plus tard.

La langue Solresol est morte étonnamment vite. Après un demi-siècle de popularité il est tombé dans un oubli profond. L'espéranto est généralement considéré comme le tueur. Avec son vocabulaire inspiré de latin il était plus facile à mémorisé.

Peut-être que la mort a été annoncé prématurément car sur internet il existe aujourd’hui une communauté anglophone pour le Solresol, qui aussi fournit une traductrice !

jeudi 29 novembre 2012

De quoi réveillent les suédois ?

Nous avons été informés que la dette Grecque est énorme. C’est naturellement vrai. Pourtant, si on compare la dette totale c’est-à-dire la dette de l’état plus les dettes des ménages, la Suède et la Grèce et sur le même niveau !

La montagne de dettes des ménages suédois a pris une telle hauteur que les économistes et les politiciens sont préoccupés. Dans une situation où seulement la moitié des endettes a choisi d’amortir, la moindre augmentation d’intérêt pèse lourd. C’est pourquoi une vie sans dettes est haut placée sur la liste de rêves chez les suédois.

Le baromètre des rêves est une enquête annuelle fait par le structure publique qui gère les jeux et loteries.  

« Ce que nous a très surpris cette année est la relation apparente entre le rêve d'argent et le désir de rembourser les prêts. 1 sujet sur 5 rêve d’utiliser un pactole pour régler leurs dettes. Il est clair que les dettes ont une place important dans nos vies », écrit un commentateur.

Mais l'argent n'est pas tout. En tête de liste est le rêve d'une vie saine et longue et sur la deuxième place la liberté financière. De voyage, de fonder une famille et avoir une meilleure vie ont aussi des places important.

8 personnes sur 10 font quelque chose d'actif pour réaliser leurs rêves, même si les approches divergent. La majorité pense que le moyen le plus rapide est de gagner dans un jeu. 6% pense que leur rêve se réalisera par un miracle. Pourtant, il est clair que d’autres formes de mécanismes d’optimisme fleurissent car tant que 63% croient que leur rêve une fois va se réaliser.

Les rêves varient aussi selon l'endroit du pays où les gens vivent. En Stockholm ils veulent trouver l'amour et vivre à l'étranger, dans l’ouest ils veulent changer le monde et dans le sud ils préfèrent une carrière réussie.

L’enquête ne répond pas la question si les gens sont heureux dans leurs rêveries. Je le pense, car des rêves réalisables, les petits, laissent dans leur sillage un trou dans les esprits qui réduit nos possibilités d’être heureux. 

mercredi 28 novembre 2012

La fibre

Nos façons de communiquer a dans une perspective historique évoluée radicalement. De les bateaux sur la mer et fleuves au moyen âge, à voitures et avions du temps moderne et maintenant par fibres optiques. 

Dans les lieux ruraux la fibre optique est la baguette magique qui littéralement allume l’espoir dans les chaumières de revitaliser un monde dépeuplée et à moitié ensommeillé.


La technologie est incroyable et presque incompréhensible. En minces fibres transparente, de verre ou plastique, la lumière file et emporte des informations aux ordinateurs, téléphones et téléviseurs à une vitesse de centaines millions de bits par seconde.

Les fils s'étendent dans de longs tubes, appelés canalisations. S’est ça le problème pour le monde rural. Car, les distances sont considérables et les abonnés potentielles sont peu nombreuses qui fait que le coût est élevé. 

L’as dans cette situation est que les agriculteurs ont des tracteurs et des excavatrices. Au lieu d’attendre que les grands opérateurs fassent quelque chose le monde rurales suédois se mobilise et dresse des structure coopératifs pour réaliser leurs propres installations. Des kilomètres après kilomètres de canalisations ont été creusés dans des champs, crêtes, prairies, fossés, forêts, marécages, marais et tourbières.

  
Dans le petit village Ransbysätter les 58 habitants se sont réuni pour creusé 8 km, qui les a rendus 1000 mégabits par second. Sur ce site le village se présente comme le lieu rural le plus rapide du monde. Et, regardez qu’ils ont réussi à faire en Goggle Earth ! Le village est maintenant sur la carte et les habitants espèrent attirer des nouvelles entreprises.

Pourtant, dans l'expansion rapide de fibres optiques beaucoup d’erreurs ont été faites, aussi par des operateurs. Dans les plus part des cas il s’agit des puits qui sont nécessaire pour branchements. Une fibre optique n’est pas une file de cuivre. Il faut impérativement respecter les rayons de courbure minimale, autrement les fissures se forment et après quelques années la connexion n’y est plus.  

Une autre erreur est de localisé les puits dans les lieux où l’eau s’accumule. Comment travailler dans un puits plein de glace ?    

mardi 27 novembre 2012

Animaux dans les lieux saints

Ici il est complètement accepté de parfois amener des animaux dans les églises. Dans des reportages j’ai vu des moutons et ânes devant l'autel. Si cette acceptation aussi s’étend aux chats et cochons d'Inde m’est inconnu. Mais, quand on y pense, pourquoi faire la différence entre poux et chevaux. Cette tradition n’existe pas en Suède mais la chose est en discussion.

Un pastrice, (pasteur femme), pense qu’il est complètement légitime. Dans un interview elle dit que donne l'importance qu’ont des animaux dans la vie quotidienne pour beaucoup de nous il serait aussi naturel qu'ils ont leur place dans église :

«Si vous voulez faire l'expérience de l'amour inconditionnel, vous devriez avoir un chien, un chat ou un cheval. Parfois je plaisante et dit que les meilleures personnes que je connais sont des chiens», écrit-elle. Elle raconte aussi d’une fois avoir béni plus de 50 personnes, 20 chiens, 2 lapins et 1 poney Shetland dans une tente paroissiale.   

Mais, la chose est controversée. Actuellement il semble acceptable de dire la messe en présence d’animaux en air libre ou dans des tentes mais guère dans les églises. Le propriétaire du chien Milo a voulu qu’il soit présente dans la messe pour sont repos finale. Mais la paroisse a dit non à cause des risques d'allergies !

La présence d’animaux est néanmoins défendue par au moins une évêquesse, (évêque femme). Elle dit que le culte avec animaux est une façon d'exprimer la joie qu’ils signifient pour nous. Mais, il est important, souligne-t-elle, à planifier l'événement soigneusement, notamment en raison des allergies.

« Le fait que certains animaux en agitant, (on se demande avec quelle bout), peuvent interférer avec le calme ne´est pas si grave car le calme et la gravité n’est pas la même chose que la dignité ».

lundi 26 novembre 2012

Le pape se modernise

Les chercheurs ont longtemps font valoir que Jésus en fait est né avant l’an que nous appelons l'an 0. Dans ce cas cela signifie que notre époque a un point de départ incorrect et que nous ignorons l’année courant. On nous dit qu’elle est 2012 mais il ne faut pas trop en croire. 

Un peu plus étonnant est que même le Pape, Benoît XVI, est sur la même piste. Dans un nouveau livre sur Jésus il constate qu’il est né plusieurs années avant l'an 0. L'erreur aurait été commise par un moine du nom Denys le Petit, qui vivait dans les années a 500, et qui selon le pape a fait une mauvaise calcule. 


Le fabricant italien de pièces automobiles, OEM Berman, a annoncé un concours parmi douze écoles de design avec le but de concevoir une variante verte de la papamobile. Voici la contribution suédoise qui a gagné, conçu par deux étudiantes d’Umeå. Pourtant, il n’est que la gloire que est suédois car de les deux concepteurs, un est immigrant de Canada et l’autre a un nom chinois.   


Cette papamobile, plus moderne et plus écologique, peut potentiellement remplacer le traditionnelle Mercedes dans le garage du souverain.

Le modèle est une modification de l’hybride de Volkswagen Cross. Il intègre des touches technologies bien au-delà de la norme, par exemple des verres pare-balles, de la soie d'araignée infusé avec du titane, pneus fortifié avec Kevlar, des batteries au lithium-ion ainsi qu’un panneau solaire sur le toit.

dimanche 25 novembre 2012

Dans les déches

Un nouveau type d’activisme, qui a toutes mes sympathies, est apparues en Scandinavie. Ils s’appellent dumpsters, (dump = jeter), plongeurs d’ordure ou freeganes, (free=gratuit). Leur idée est simple, se nourrir sur les continus des d’ordures.

Dans les conteneurs et poubelles derrière les épiceries, ils trouvent un peu de tout dont ils ont besoin : fruits, légumes, viande, poisson, pain, pâtes, œufs et produits laitiers. Des aliments qui sont parfaitement mangeables mais qui, le plus suivant, ont passé les dates d'expirations.

Un tiers de la nourriture produite dans le monde est gaspillé. Dans le monde pauvre la raison est principalement l'insuffisance des chaînes d'approvisionnement et des installations de stockage. Chez nous les pertes sont plutôt sur le niveau de consommation. D’énormes quantités de nourriture sont jetées par restaurants, cantines scolaires et épiceries mais surtout par les consommateurs.

La production alimentaire génère une grande partie des émissions de CO2 dans le monde. Les élevages de la viande a une position particulière particulièrement accentué mais même les aliments cultivés pèsent lourdement sur l'environnement entre autre à cause de les pesticides et l’eutrophisation. Des longs trajets et stockages à forte intensité énergétique sont des charges supplémentaires. L'approvisionnement en eau est une des problèmes clés à résoudre pour notre avenir.

La fermentation anaérobie des déchets alimentaires en biogaz est mieux que rien, mais par rapport aux ressources utilisées dans la production la quantité d'énergie regagnée est très faible.

La conscience de la situation se repende lentement. Les municipalités organisent des formations pour les personnels dans leurs cantines. Les épiceries ont des incitations financières de minimiser le gaspillage. Les produits qui s’approchent la dates d'expiration sont vendues moins cher ou utilisé dans les plats cuisiné vendus dans leurs magasins. De nombreux magasins et restaurants font partie d'un réseau qui permet au un ONG de récupérer les restes qui ensuit sont donnés aux les sans-abri et d'autres en besoin.

Pourtant, des dumpsters peuvent témoigner d’épiceries que mettent des clôtures autour leurs conteneurs. Dans au moins un cas il y a même eu un commerçant qui a versé de l'eau Javel dans ses ordures. Que les entreprises ne veulent pas perdre leur clientèle est compréhensible mais d’empoisonner les restes de nourritures est fortement cynique. Non plus peut-il avec cette mesure de nouveau attirer les plongeurs d’ordure aux étales de son épicerie.

samedi 24 novembre 2012

La pauvreté comme menace


Les petits frères, en italien Fraticelli, fut un mouvement religieux raciné dans la spiritualité franciscaine, connu pour leur louage de la pauvreté. Ils insistèrent sur le dénuement absolu et se tournèrent contre le pape pour plusieurs raisons.


Le film Le Nom de la Rose comprend une scène d'un débat sur l’épineuse question si Jésus fut le propriétaire de ses vêtements ou non. Le représentant des petits frères fit son meilleur mais le représentant du pape ne laissa pas se convaincre.

Les petits frères furent exposés aux violentes attaques en forme de condamnations papales autour de 1320. Beaucoup entre eux fut classés comme des hérétiques et un de leurs porte-paroles célèbre, le philosophe Guillaume d'Ockham, dut fui vers l'Allemagne et l'empereur Louis IV. Le rasoir d’Ockham est encore un argument qui se fait entendre dans des débats scientifiques.

Les petits frères poussèrent les idées de la pauvreté des franciscaines à l’extrême. Ils accusèrent le pape, (qui à cette époque résida à Avignon), et sa curie de dévier de la vraie foi chrétienne. Dans les années 1340 – 1350 cette opposition les rendirent beaucoup de support et sympathie chez les citoyens de Florence. Les petits frères ne menèrent pas un mouvement politique au sens propre du terme. Pourtant, le craint, bien fondé, de la classe supérieure fut qu’ils pourraient avoir un effet radicalisant sur ​​les gens ordinaires.

Le pape craignit que les gens mécontents pourraient épandre les idéales des petits frères dans des grandes couches de la société, si leurs idées ne furent pas contrariées,. Le fait que Jésus et ses disciples n’eurent pas des possédés tandis que le pape et ses cardinaux vécurent dans le luxe et maintinrent une puissance séculaire, en violation avec les enseignements du christ, les rendront des hérétiques. Alors, en Florence il aurait aussi des pécheurs. Le résultat fut des explosions de violences où des foules pauvres se soulèveraient contre leurs seigneurs.

Le lien entre les Fraticelli et les pauvres artisans florentins qui se rebellèrent fut tellement clair que les autorités de la ville en 1380 commencèrent une persécution intense des petits frères. En 1389 fut brûlé le franciscain Michele da Calci sur le bûcher pour ses convictions radicales.

La pauvreté n’est pas seulement une menace pour les pauvres eux-mêmes mais aussi pour les riches. 

vendredi 23 novembre 2012

Renaissance de la vertu ?


La majorité de nous conçoit la vertu comme un accomplissement des normes anciennes. D’appeler une personne vertueuse n'est plus nécessairement un complément. Une femme qui n’a pas encore su se libérer des normes patriarcales peut par exemple être appelé vertueuse. Des hommes vertueux n’existent presque pas, autrement comme un sarcasme.  

La vertu fait partie de l’ancienneté et personne ne met ses actions vertueuses sur son CV. Dans à un entretien d'embauche la vertu ne vaut rien.


Pourtant, libéré de son charge historique la vertu peut être comprise autrement, comme un genre de compas interne qui guide nos actions.

Ce genre de vertu n'a gère un place dans la société moderne où l’utile est le bon. Une action vertueuse n’est pas nécessairement bénéfique et le bénéfique n’est pas nécessairement une vertu. On ne peut pas mettre la vertu en concurrence, assurer sa qualité ou l’a basé sur évidences. Les vertus dépendent des situations. Ce qui est courageuse dans un contexte peut-être l’imprudence dans un autre, ce qui est sage est déterminé par les circonstances et ne pas par un manuel d’éthique jamais si détaillé.

Aura-t-il une renaissance pour la vertu ? Le suédois professeur Sven-Eric Liedman pense qu’il y a une possibilité. Une raison est que l'accent sur ​​droits et règles comme repères pour le bon moral affaibli l'importance du caractère et le jugement de l’individu. Pourquoi cultiver son côté vertueux quand le bien et le mal sont définit par décrètes juridiques et bureaucratiques ?

Quand les normes extérieures sont remplacées par des responsabilités internes, le fondement d’une société basé sur une éthique utilitaire change. Cela suppose un certain degré de sagesse et prudence.

Dans une société où nos actions largement sont déterminées par experts, publicités et tendances populaires, la sagesse n’a pas une position forte. Ni les voisins de la vertu, la modération et la maîtrise de soi. Les deux derniers pourrait même être aperçu comme des qualités nocives dans une société qui récompense la prospérité sur crédits, la consommation sans limite et émotions sans retenus. Nous vivons dans une société où les non vertus, la gourmandise et la cupidité, sont considéré comme promoteur de la croissance. Quels rôles auraient le capitalisme trimestriel et la nerveuse commerce robotisé à la bourse dans une société moralisée sur d’autres critères ?
Le problème fondamental avec les vertus est qu'ils sont résistants aux normes éthiques. Les vertus ne se décrètent pas. Elles n’existent que dans la pratique et ne pas en théorie. Les vertus n'a rien à faire avec bonnes actions, mais avec caractère et jugement. L’éthique de la vertu n'est pas facile à mettre sur une carte, ni à comprendre.

La renaissance de la vertu est problématique mais la question mérite une discussion. 

jeudi 22 novembre 2012

Jurés célestes

L’hésitation de n'est pas mentionner le sacré à son propre nom est très ancienne. En effet, sous des peines sévères, il était strictement interdit pour les israélites de prononcer le nom de leur Dieu, Yahvé.  

De adorer un Dieu sans pouvoir dire son nom a naturellement ses complications. Il fallait contourner l’obstacle et une astuce était des métaphores. Jean le baptiste employait L’esprit Sainte tandis que Jésus préférait Mon Père.

Plus tard, pendant le premier concile œcuménique en Nicée l’an 325, il a été décidé que Dieu a trois aspects. Cette trinité se compose du Père, le Saint-Esprit et le Fils. Pourquoi le Fils a été ajouté m’échappe mais il semble clair que les deux premiers au début signifiaient la même chose.

Le 3eme commandement n’est pas une interdiction de mentionner Dieu mais il nous exhorte à ne pas abuser le nom. Pourtant, qui réagisse lorsqu’une personne dans un contexte profane aujourd’hui exclame « Mon Dieu » ? Comment somme-nous arrivé à cette acceptation, en clair violation avec la bible ? Il est clair que le chemin a été long et qu’il y a eu des époques où du mauvais usage de noms sacrés ont été très mal vu ou même interdit. C’est dans ce contexte qu’il faut voir la sensibilité des musulmans d’aujourd’hui.

Dans un sermon célèbre « contre les horribles blasphèmes » de 1539 le réformateur suédois Olaus Petri s’opposait fortement contre tous types d’abus du nom de Dieu qui semble avoir été très répandu dans toutes les couches sociales. « L’arbre de notre maître = croix » ! « Le mort amère de notre seigneur » !  « Les cinq plaies de Dieu » !

Désormais c’était finit avec les perversités de l’église catholique et tout le monde dévirait respecter Notre Seigneur de la façon Luthérien. (À l’époque la religion protestant était beaucoup plus sévères que celle des catholiques mais les choses ont changé). Olaus Petri a bien réussi son projet car ses exigences ont été respectées pendant plusieurs siècles.  

Un linguiste qui a étudié le sujet constate que il n'a jamais été aussi interdit de parler de Dieu dans le monde chrétien comme de Yahvé dans le monde juif. Des pièces de théâtre examinés rend clair qu’avant 1750 les auteures étaient extrêmement réticents à invoquer ou mentionner Dieu. Depuis toutes les barrières semblent s’effondrer dans une façon spectaculaire. Dans de la fin des années 1700 et la première moitié des 1800 les scènes sont abondant de cris de Dieu sous toutes genres de formes : « O mon Dieu » ! « Grand Dieu » ! « Mon Dieu » ! « Seigneur, mon éternelle » !

On y trouve aussi une différence entre groupes sociales. La classe supérieure préférait expressions avec « Dieu » tandis que les autres, ceux qui n’avaient qu’à obéir, préféraient d’employer « Seigneur » !

L'utilisation d'expressions célestes diminuent ensuite fortement dans les années 1800. La raison n’est probablement pas religieuse mais que les drames avait changé de caractère, de fortement émotionnels à plus de réalisme et critiques sociales. Que les blasphèmes célestes aurait retrouvé son ancien stigmatisation est peu probable. Les termes ne sont pas disparus, ils sont juste utilisés sur un plus faible niveau.

Aujourd’hui personne ne semble objecter à une exclamation telle que « Mon Dieu ». Le charge émotionnelle est disparu et la tolérance des injectifs en général a augmenté. Nos expressions fortes sont des victimes de la banalité !

mercredi 21 novembre 2012

La consommation de carburant


Les chiffres de consommation de carburant des voitures, ne les croyez pas, ils sont trichés. Mon Fiat Panda consommerait, selon le fabricant, 4,1 litres par 100 kilomètres. Pourtant, je n’ai jamais réussit de sous-passer les 5 litres et en ville environ 6 litres.

Nous somme nombreuses à vouloir acheter une voiture économique en carburant. Il n’est pas facile car les chiffres présentés par les constructeurs ne correspondent pas à la réalité. C’est que constate le magazine suédois Auto Motor & Sport. Selon son investigation les chiffres du fabricant sont en moyenne 30% inférieure à la réalité, qui est en rapport avec mes expériences.



Les procédures de la mesure ont longtemps été mystérieuses. Mais, après avoir interrogé un grand nombre « d’anonymes » dans l’industrie de l’automobile, le magazine révèle maintenant leurs astuces.
Entre autres, ils utilisent des pneus étroits, portés à la moitié, parce qu’ils roulent avec moins de friction que des pneus neufs. Les routes ordinaires ne sont pas bonnes non plus. Au lieu, les constructeurs louent une piste en Espagne, où le bitume est extrêmement lisse.

Pas automobilistes ordinaires derrière le volant ! Les conducteurs sont des professionnels et experts dans la conduite économique. Chez BMW ils ont pris un pas de plus et utilise un robot qui conduit la voiture pendant le test.

Donné le système de bonus-malus en France et d’autres types d’avantages dans divers pays, il n’est pas difficile de comprendre la motivation. Un bas chiffre de la consommation de carburant vaut des milliards. De mentir sans mentir est très profitable !

mardi 20 novembre 2012

Mots impurs

Voici un interviewé avec un représentant de la partie politique en pouvoir.

- Comment commenteriez-vous la décision de la direction du parti sur le besoin de se laver la bouche avec savon pour ceux qui ont utilisé une expression inappropriée en public ?



- La méthode est innovante mais dans notre parti il y a une tradition d’instruire nos nombreux membres de prendre soin de leur langue. Nous avons beaucoup d’adhérents qui ont besoin d'un rappel qu’on ne dit pas n’importe quoi.

- Pourriez-vous citer quelques exemples de mots interdites ?

- Bien sûr que non, ou je devrais me laver la bouche. Cela montre l'efficacité de la méthode.

- Comment pensez-vous vérifier que ceux qui ont été imposé à nettoyer leurs bouches le fait vraiment ?

- La mousse du savon sur ​​les lèvres et dans les coins de la bouche seront considérés comme une preuve suffisante dans la plupart des cas. Il ne s'agit pas d'un flocon de savon occasionnel mais un bon nettoyage jusqu’au fond de la cavité. Le type de savon utilisé, solide, liquide, shampoing ou autres, n’a pas d’importance pourvu qu’il soit fabriqué en France. Dentifrice ne compte pas.

- Faut-il savonner la bouche devant un représentant des exécutifs du parti ?

- Non, il n'est pas prévu que la peine soit dégradant, juste une réprimande. Ainsi, le coupable pourrait bien se faire savonner lui-même dans sa salle de bain privée. Dans les cas où les traces de la procédure ne sont pas visibles, il faut présenter une photo.

- Est-ce que austère est un mot interdit ?

- Oui, ce mot est répugnant mais heureusement il a plus que 30 synonymes dont le moins sale est rangé.

- Et, l’expression TVA sociale ?

- Le deuxième mot que venez de citer nous a bien nous servi pendant long temps. Pourtant, maintenant quand nous ne pouvons plus payer des contributions populaires, il va nous salir. La bonne expression est désormais TVA humain.

- Dans quelles manières pensez-vous que ce politique est avantageux ?

Politique, c’est qu’ils font en Grèce où ce mot a son origine. Nous ne la faisons plus, c’est ça l’avantage. Nous cherchons encore un remplaçant et maitrise de manupilation est haute sur la liste. 
(L’inspiration á cet article est ici).
 

lundi 19 novembre 2012

Duralex

Le verre à boire parfait qui résiste froid, chaleur, lave-vaisselle et même remplace un marteau, existe-il ? Oui, le Duralex classique répond à toutes ces exigences et d’autres 

Le mot vient de latin « lex dura, sed lex », la loi est dure, mais c'est la loi. Duralex est connu pour incarner se qualité, de verres dur, résistant et tenable. Le germe de la modèle classique, Picardie, est apparu déjà en 1927 à La Chapelle-Saint-Mesmin et sa forme demeure pratiquement inchangée depuis. Avec ses côtés courbés elle était l'exact opposé aux lignes droites à la mode. La forme n’était pas seulement en rébellion avec le goût dominant mais aussi facile à tenir dans la main et pratique à stocker l’un sur l’autre.


Le fabricant de verres Saint-Gobain achetait Duralex en 1934 et il introduisait une procédure révolutionnaire pour durcir le matériau. Les verres étaient chauffés jusqu'à 600 degrés et puis rapidement refroidi. Ce traitement les rendait plus que deux fois plus résistant qu’un verre ordinaire. Et, s’il se cassait, les fragments étaient des petits morceaux peu pointus et faciles à balayer.

C’est cette durabilité qui a rendu ces verres très populaire dans les écoles, cafés, restaurants et ménages. La publicité dans les années 50 affirmait même que les verres pourraient remplacer un marteau.

Des générations d'enfants ont grandi avec le jeu de regarder les chiffres, (1-48), dans le fond du verre et de prétendre qu'ils soient l’âge. Le benjamin devait aller chercher de l'eau pour le reste de la table pendant le déjeuner.

Pourtant, la qualité durable est très problématique pour un fabricant. Car, une fois que tout le monde est fournit, il n’y a plus de marché. Ce fait en combinaison avec une mauvaise gestion a donné le fabricant des problèmes dans les années 90 et l'entreprise a changé propriétaires à plusieurs reprises.

Tout à coup on ne pouvait plus mettre la main sur ces verres, autrefois si populaires, dans les boutiques. Les prix en occasion sur ebay augmentaient. Mais depuis que quelques chefs chez Duralex ont fait équipe avec certains distributeurs et investisseurs et acheté l'entreprise en 2008, il semble que elle encore une fois est sur ​​la bonne voie.

Maintenant c'est surtout les exportations qui supportent la fabrication. Le produit est un favori un peu partout dans le monde, en particulier au Moyen-Orient, où ces verres sont considérés comme parfait pour le thé.

dimanche 18 novembre 2012

Toute l’énergie du soleil


Les atolls de Tokelau sont situé environ 480 km nord de Samoa, 500 km au sud des îles Phoenix et 3 750 km nord-est de la Nouvelle-Zélande. Ils ont une superficie totale d'environ 12 km carrés et se compose d'environ 127 îles réparties sur trois atolls. Ce petit nation a son propre drapeau, son propre parlement et une constitution est en conception. Cependant, le territoire avec ses 1 400 habitants est formellement sous tutelle de la Nouvelle-Zélande.




Si cela qualifie comme une nation, l’archipel est le premier pays au monde à emporter toute son énergie électrique du soleil. Depuis novembre chacune des trois îles principales ont des panneaux solaires qui ensemble fournissent 1 mégawatt à partir de plus de 4 000 panneaux solaires et 1 300 batteries. Selon le fournisseur PowerSmart l'installation a coûté environ 4 millions d'euros et a été financé par la Nouvelle-Zélande.

Auparavant, toute l'électricité provenait de centrales diesel dont le coût des importations de combustibles, environ 0,5 millions d’euros par an, correspondait à la moitié du PIB des îles.

samedi 17 novembre 2012

Érable l’inspirait

Que fait la femme sur le balcon ? Et, à quoi serve la chose étrange sur l’image ?


Elle s’appelle Adrienne Finzsch et est étudiante dans un institut de conceptions industrielles à Darmstadt. Elle n’est pas sur son balcon non plus, il l’a emprunté d’un copain.

Après 500 tentatives elle se sentait satisfait. En fait son conception est tant innovante qu’il a séduit le jury de prix James Dyson Award et elle a reçu 1 500 € pour son prestation. Bientôt elle participera dans une autre compétition avec la chance de gagner 22 000 €.

L’innovation ? Une alternative aux parachutes pour larguer des fournitures aux personnes en situation d'urgence. Elle s’est laissé inspirer par les grains d’érable qui avec leurs ailes tournants rend le atterrissage douce.

Les expérimentations ont commencé avec des petites modèles en papier pliés. Maintenant, elle travaille en collaboration avec une société pour des essayes de construire son rotor en carton.



Le outil, qui ne pas encore semble avoir un nom, a 3 ailes de 2 mètres et peut porter une charge de 60 kg. Pour occuper le moins volume possible les ailes sont pliables, qui fait que l’arrangement prend 33% moins d’espace qu’une charge conventionnelle. En mécanisme libre un verrou et les ailes se replient au lancement.

Encore un avantage est que le rotor en carton est beaucoup moins cher à fabriquer qu’un parachute conventionnel.

vendredi 16 novembre 2012

Comment ne pas se faire happer 

par un trou noir intellectuelle


Les pensées religieuses floues et autoritaires doivent être surveillées avec le même soin qu'un réacteur nucléaire. C’est que fait valoir le philosophe Stephen Law dans son livre Believing Bullshit. 

Il explique que internet est une source de sottises étonnante. Les enfants qui font leurs devoirs peuvent facilement trouver l’information qu'Adam et Ève étaient les premiers habitants de la terre. Ils ont besoin d’apprendre des outils pour reconnaître les signaux dans des informations trompeuses.

Stephen Law ne pense pas que toute croyance soit dangereuse. Il critique plutôt notre aptitude d’accepter des idées en vrac. Voici quelques techniques à rependre idées utilisés par le pseudo-monde.

Par l'argument selon lequel « il est au-delà de ce que la science peut prouver » et de répondre à tous ceux qui ont des objections qu'ils sont arrogants, orgueilleux ou ont une attitude d’infatué.

Par être modérément floue sur quand et comment une prophétie va se produire. Un médium peut dire que « vous allez rencontrer un grand, bel inconnu de cheveu sombre ». La probabilité qu’il se produise est toujours élevée. On le dévoile en posant des questions plus précises telles que : « Dans combien de temps ? Sont les cheveux noir ou brun ? »

Par affirmant que la vérité est une construction sociale et l'esprit un dogme aussi forte que n’importe quelle croyance absurde, par exemple que des cristaux peuvent guérir. Une personne qui dit qu'elle a été visité par des anges peut expliquer « cela est vrai pour moi ».

Par changeant de sens de ce qui a été dit quand des contre-arguments apparaissent. « Dieu est bon » évidemment, mais quand un exemple du contraire se révèle, les pseudos peuvent lancer un autre argument « nous ne pouvons rien savoir sur Dieu ». Les poteaux du but se déplacent pour s'adapter à toutes situations.

Par se référant à l'intuition. Il s'agit notamment des expériences religieuses fondées sur suggestions et attentes qui changent selon endroit, culture et religion. Quelqu'un peut dire « Dieu veut que les États-Unis entre en guerre avec l'Irak » mais un autre « Dieu veut la paix ».

Par donnant des déclarations banales un aspect profond. Par exemple, en les déclarant lentement, ou de porter des vêtements qui renforcent les paroles, par exemple un pagne. « À un moment donné nous avons tous été des enfants ».  « L'amour ne s'achète pas avec de l'argent ». Une autre méthode consiste à mélanger des contradictions. « La santé mentale est une autre forme de folie ». « L’ordinaire est rare ». « Dieu est tout et rien ». La pseudo-profondeur peut également être utilisée dans un contexte académique. Un exemple notable est quand Alan Sokal, professeur à l'Université de New York, 1996 a soumis un essai rempli de platitudes pseudo-scientifiques à la revue américaine postmoderne branché Social Text et après la publication a révélé l’arnaque.
   
Par disant qu'il y a eu un miracle, alors qu'en fait il s'agit de probabilité aléatoire. Tout, d’effusions de sang, homéopathie à la prière peut être dit de guérir de tout, de rhumes à cancers. Le bluff se révèle en simplement comptant les réussites mais ne jamais les faillites. Les adeptes de ces pseudo-guérisons ne prétendent jamais faire ce qui ne peut pas se produire naturellement, par exemple qu’une jambe raccourcie peut croître.

Par exposant les participants à un isolement ou une fatigue, en trient toutes les autres pensées, en créant une incertitude qui bris la confiance en soi, en exposant les participants à la manipulation émotionnelle à travers des images et de la musique, par exemple des icônes des gourous avec des rayons radiant de la tête.

jeudi 15 novembre 2012

Le mathématicien dans le bain

La colonisation grec de la Sicile a commencé dans les années 700 avant J.C, connu sous le nom de Magna Grecia, la Grande Grèce. Syracuse a été fondé par des émigrants venus de Corinthe et est la ville est rapidement devenu le centre commercial le plus important de la Sicile. À son sommet il est allégué que Syracuse avait une population de près d'un million.


Le roi Hiéron II était un tyran qui régné la ville dans les années 200 avant J.C. Grâce à son puissance il avait rendu la ville la plus brillante des villes siciliennes.

Il est raconté qu’il soupçonnait son orfèvre de systématiquement diluer l’or avec argent. Cependant, le roi n'était pas au courant d'aucune méthode pour déterminer la teneur en or d'un objet et ainsi révéler la fraude. Hiéron se tournait à son ami d'Archimède avec ce délicat problème.

Archimède a résolu le problème dans le bain. Il a remarqué comment son corps a perdu du poids dans l’eau. En réfléchissant un instant et il a pu formuler ce que nous maintenant appelons le principe d’Archimède :

Tout corps plongé dans un liquide perde tant du poids que le poids du liquide déplace.

Archimède est dit avoir été tellement enchanté par sa découverte qu'il tout nu s’est précipités dans les rues de Syracuse enthousiasment criant « Eureka! ». Je l'ai trouvé. Avec l’utilisation d'une simple balance, il pourrait alors montrer que la pesanteur spécifique, et donc la teneur en or, était plus faible dans la couronne du roi que d'un anneau en or massif. La fraude a été révélée et le joaillier a eu une tête de moins.

Archimède est né vers l'année 287 avant J. Comme fils d’un riche il était financièrement indépendant et pouvait entièrement se consacrer aux études et de la recherche. Il a eu sa formation à Alexandrie, à l'époque hellénistique un grand centre culturel.

Il s’intéressait aux les mathématiques, mais aussi la physique appliquée et l’ingénierie. L'une de ses inventions pratiques est la vis d'Archimède, un appareil qui encore est utilisé. Il est composé d'une vis tournant à l'intérieur d'un tuyau et aujourd’hui on le trouve dans toutes sortes de contextes, de hachoirs à viande, assistants domestiques aux machines à vapeur. 

Archimède avec son vis

Le paradoxe célèbre de Zenon avait depuis un demi-siècle confondu les anciens savants. La logique indiquait que le très rapide Achille ne pourrait jamais rattraper une tortue, si la dernière au début avait une avance. Car, dans le temps qu'il fallait pour Achille de courir à l'endroit où la tortue se trouvait au moment de partir, la tortue avait avancé. Et pendant le temps Achille courait à ce point là la tortue avait encore avancé et ainsi. Bien que la distance entre les deux devienne infinitésimale d'Achille ne pourrait jamais rattraper la tortue.

On savait naturellement que la conclusion était entièrement fausse mais les savants de l’époque ne trouvaient pas le problème logique.

Si Archimède a ressui à résoudre ce problème semble inconnu mais il se laissé inspiré par Zenon pour calculer la valeur de π. En enfermant le cercle par un polygone circonscrit et un autre inscrit, il a pu calculer la valeur de π pi à entre 3 10/71 et 3 10/70. Dans le system décimale cela correspond à 3,14, tout à fait suffisant pour la plupart des applications d'aujourd'hui.

Mais le plus grand exploit d'Archimède est probablement d’avoir trouvé les formules pour la surface de la sphère (4πR2) et le volume (4/3πR3) en balançant des parcelles circulaires avec aide d’un levier.

La conception d'Archimède pour calculer le volume de la sphère.