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vendredi 30 novembre 2018

L’éolienne différente



Les éoliennes sont en train de s’installer dans la mer. Premièrement elles reposent sur le fond, ce qui est possible à réaliser jusqu’à une profondeur de 50 m mais la prochaine étape, encore expérimentale, est de les rendre flottante. Il y a beaucoup d’idées sur la meilleure façon de le faire et un des buts avec les tests en cours est de gagner expériences sur avantages et inconvénients de divers arrangements.  

Cet été la société française Ideol a commencé à tester leur conception en mer. L’éolienne est dans ce cas installée sur une plateforme flottante assez conventionnelle. Une concurrente est le Hywind norvégien où l’élément flottant est le tour qui s'étend jusaqu’à 78 m sous la surface de la mer.

Une conception très différente est développée par la société suédoise Sea Twirl. Contrairement à tous les autre fabricants leur éolienne est basé sur un rotor et ne pas une hélice. Par rapport à le vent capturé ce type de conception donne environ 15% moins de puissance mais l’avantage est une conception beaucoup plus simple. Elle flot sur l’axis central qui s’étende, et tourne, sous la surface de la mer. Il n’y a que le stator du générateur, qui est ancré avec câbles au fond de la mer, qui ne tourne pas. La conception est très simple est par conséquence moins cher.

Une mini-version de 125 kW tourne depuis 2015 dans la mer sur la côte ouest de la Suède. Pendant 3 ans elle a maintenant subi des tempêtes et hauts vagues sans problèmes. La prochain étape est la conception d’une turbine de 1 MW haut de 60 m. Elle sera installé sur la côte norvégienne en 2020.

Pourtant, dans un contexte où les plus gros éoliennes actuellement sont de 8 MW et plus, il faut faire mieux. Chez Sea Twirl ils font valoir que la conception est évolutive et un chiffre tant haut que 30 MW, (!), a été mentionné.

Il n’a pas encore des chiffres exacts sur les couts pour installations en mer, ni pour Sea Twirl, ni pour ces concourantes. Cependant, chez Sea Twirl ils estiment que leur éolienne produira électricité 30% moins cher que les autres.

jeudi 29 novembre 2018

Le monde n’est pas seulement visuel

Il est traditionnellement considéré que nous avons 5 sens : La vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat. Leurs importances sont généralement triées dans cet ordre même si l’importance des impressions sensorielles peut varier considérablement entre individus.

Les scientifiques de l'Université de York font maintenant valoir que les différences ne soient pas seulement individuelles mais aussi culturelle. Ils poussent même leur affirmation si loin qu’à déclarer que l’hiérarque des sens est culturel.

Ils ont mené une expérience à grande échelle avec le but d’analyser la facilité avec laquelle des individués parlant différentes langues peuvent décrire couleurs, formes, sons, textures, goûts et odeurs. Des locuteurs de 20 langues différentes étaient impliqués.

Dans les cultures anglophones il n’y avait pas de surprises. Les individus testés n’avaient aucune difficulté à décrire ce qu’elles ont vu mais ils avaient du mal à décrire des odeurs. En fait, seuls les membres du groupe de chasseurs-cueilleurs d’Australie, parlant Umpila, pouvaient minutieusement décrire les odeurs. Non plus étaient les anglophones très doués pour décrire les goûts, ce qui n’était pas le cas pour locuteurs de Farsi, (Iran), et Lao, (Laos).

mercredi 28 novembre 2018

Plaques de toits photovoltaïques



Plusieurs entreprises vendent des matériaux du toit avec panneaux solaire intégrés. Ce que rend l’entreprise Midsummer diffèrent est qu’elle le fait avec la technologie CIGS, (cuivre, indium, gallium et sélénium), aussi appelé couche mince parce que l’épaisseur de la surface active n’est que 1 à 2 µm.

Le développement de la technologie CIGS comme alternative à silicium se poursuit depuis des décennies. Le silicium est un genre de céramique et il est mis sur des plaques de verre pour éviter le problème de dilatations thermiques diffèrent. Sans trop en pensé les développeurs de la technologie CIGS choisissaient aussi du verre comme substrat porteur -- sauf Midsummer qui depuis leur début utilise plaques d’acier inoxydable, le tout encapsulé en plastique. L’avantage est que ces cellules deviennent flexibles et idéales pour toits, véhicules et autres structures où les panneaux classiques en silicium sont trop rigides ou trop lourdes.


Midsummer a depuis le début en 2004 focalisé sur la conception de machines de production. Elle est maintenant la seule société au monde à disposer un processus suffisamment stable et performant pour une production de panneaux flexibles en grand échelle. Récemment, il y a eu une amélioration significative du rendement correspondant à 16,4% de la surface totale. C’est quelques pourcent moins que de panneaux de silicium mais à cause d’un prix plus bas très concurrentielle.

Le prix de leurs plaques de toit est atour de 150 €/m2, à comparer avec tuiles photovoltaïques de 400 à 1000 €/m2 et des panneaux solaire de 200 à 300 €/m2.

En Californie, il y a 435 millions de mètres carrés de toit plats qui ne supportent pas le poids des panneaux de silicium. Dans ces cas les plaques solaires de Midsummer sont la seule option.