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samedi 30 juin 2018

Comment naviguer dans l’espace


Lorsque votre GPS, et maintenant aussi votre téléphone portable, tente de déterminer sa position, il écoute les bipes exactes de signaux provenant d'une flotte de satellites en orbite sur la terre. Ils se propagent avec la vitesse de la lumière et cause de différente distances ils n’arrivent pas au même temps. Les délais sont une mesure de la distance entre nous et les satellites. Quand un GPS reçoive bipes de 3 satellites, et donné que leurs positions sont connus, il est possible de déterminer la position exact avec une méthode appelé triangulation.

Malheureusement le GPS ne fonctionne pas pour satellites loin de la terre. Leurs positions sont déterminés avec aide d’une procédure complique qui inclue une communication avec la terre. Elle n’est pas très exacte. À freiner un satellite au moment exact pour qu’il entre dans une trajectoire autour d’un objet céleste distante dans notre système solaire n’est donc pas facile et pour les lunes autour des gros planètes pratiquement impossible. C’est pourquoi il n’y a que des images de survoles de ces lunes.

Pourtant, il existe des objets célestes qui faiblement ressemblent aux satellites GPS. Ce sont des pulsars millisecondes, des étoiles à neutrons de la taille d'une ville qui tournent incroyablement vite et qui projettent des rayons X dans l'univers avec plus de régularité que les horloges atomiques les plus précises. Ces bipes ne sont évidemment pas synchronisées mais avec aide de la mathématique un peu avancé il est possible de les utiliser pour positionnements. Un problème additionnel et qu’il faut des détecteurs de rayons X pour capturer ces signaux.

Des expérimentations sont néanmoins en cours dans la station spatiale. Le projet est appelé Station Explorer for X-Ray Timing and Navigation, (SEXTANT). L'équipe en charge avait préliminairement l’objectif d’en 2 semaines suivre l'ISS avec une déviation de moins de 10 km. La première  démonstration, en novembre 2017, a réussi un peu meilleur, de 7 km.

Les prochains objectifs sont une déviation maximale de 3 km suivi par 1 km.

Cependant, les expérimentations actuelles sont faites dans un environnement peu favorable. La station circule avec une trajectoire un peu imprévisible et la moitié du ciel est bloquée par notre planète, couvrant certains des pulsars qui sont utilisés toutes les 45 minutes. Dans l'espace lointain, avec un champ de vision fonctionnellement illimité, et où les corps célestes le plus souvent bougent en trajectoires prévisibles, la tâche sera beaucoup plus facile.
 

vendredi 29 juin 2018

La plus longue éclipse totale de la lune du siècle est proche


Si vous êtes sur l’hémisphère oriental de la terre, c’est-à-dire en Europe, Afrique, Asie, Australie ou Nouvelle-Zélande, à 19 :30 UTC, (Temps universel coordonné), ou 21 :30 heure en France, le 27 juillet vous pouvez regarder la plus longue éclipse totale de la lune du siècle.

Une éclipse de la lune se produit quand la lune se déplace dans l'ombre de la terre, c’est-à-dire que quand le soleil, la terre et la lune sont sur la même ligne. Pour que ce spectacle crée une « lune de sang », autrement dit une lune rouge, l’éclipse doit être totale. Il signifie que la lune est dans l’umbra, (ombre), de la terre qui bloque tous les rayons solaire direct. Le peu de lumière qui arrive sur la lune doit passer l’atmosphère de la terre qui filtre les ondes les plus courtes et rende la lumière qui passe rougeâtre.

Cette éclipse lunaire durera un temps record parce que la rangée sera parfaite qui fait que la lune traversera les parties centrales de l'ombre terrestre. Lors de la dernière éclipse lunaire, au début de l'année, la lune est passée un peu sud du centre de l'ombre, ce qui l'a rendue plus courte.

Le même jour la planète Mars sera visible à l'œil nu. Car, peu de jours suivants, le 31 juillet, cette planète sera seulement à 57,6 million de km de la terre. C’est le plus proche qu’il a été pendant les dernières 15 ans. Parce que les trajectoires de la Terre et Mars ne sont pas synchronisées, cette distance varie beaucoup, de 54,6 à 401 million de km.

L’éclipse lunaire le plus long le siècle dernier, (1901 à 2000), est apparue le 16 juillet 2000 et a duré 1 heure et 47 minutes.

jeudi 28 juin 2018

À recycler l'énergie dans l'air gras évacué de cuisines


À recycler la chaleur dans l'air évacué par la  ventilation est actuellement la norme pour la plupart des nouveaux bâtiments dans le nord d’Europe et cette pratique économise des quantités significatives d'énergie. Mais l'air gras de cuisines de restaurants a jusqu'ici été un problème car la graisse se colle sur les surfaces des échangeurs de chaleur et empêche l’air à passer.

Grâce au produit Lepido l’entreprise Enjay réclame  maintenant avoir résolu le problème. Quand active il fonctionne comme tous les autres arrangements de ce type, c’est-à-dire que l’énergie dans l’air évacué sert comme source pour une pompe de chaleur. Cependant, parce que l’air évacué au-dessus les poêles dans un restaurant et très chaud le rendement est particulièrement avantageux. Le coefficient de performance est autour de 6. Ou, autrement exprimé, pour produire 1000 W de chaleur il ne faut que 166 W d’électricité.

Une autre spécificité pour restaurants est qu’ils ne fonctionnent pas pendant la nuit. Il est cette pause que le Lipido utilise pour nettoyer l’échanger de chaleur avec du l’eau pure, ce qui est accomplie avec un système automatique.

Le niveau d’innovation dans ce produit n’est pas particulièrement haut. Par contre, il est très économique. Dans une installation chez un Burger King, qui est ouverte 15 heures par jour, le flux de l’air évacue est de 1,2 m3/s. Dans cet air Lepido a récupéré entre 85 000 et 115 000 kWh/an avec un coefficient de performance de 6,1, qui approximativement correspond au besoin pour chauffage de 6 maisons.  

Enjay a maintenant pour objectif à introduire le produit à l'étranger, principalement en Norvège, Allemagne et États-Unis, où les conditions sont encore plus favorables à cause du prix de l’énergie.