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mardi 31 janvier 2017

Des piles à combustible deviennent économiques aussi pour véhicules de taille



Ce chariot élévateur de la classe 14 tonnes de l’entreprise Kalmar Global sera bientôt fabriqué en version piles à combustible. 

Des chariots élévateurs propulsés par piles à combustible ne sont pas une nouveauté. Ils sont par exemple assez fréquents en États-Unis. Cependant, ils sont de petites tailles avec une capacité de levage jusqu'à 4-5 tonnes. Comparé avec chariots élévateurs avec batteries, l’avantage économique est qu’ils n’ont pas besoin de longes temps de recharges.

La tendance actuelle est que ces chariots montent en taille. La dernière génération de piles à combustible a une puissance autour de 100 kW et elles propulsent déjà des véhicules routiers ordinaires. De plus, des chariots élévateurs ne parcourent pas des grandes distances qui font qu’il est suffisant d’avoir d’un ou deux stations de hydrogène dans une zone industrielle.

L’impact sur les émissions de CO2 ces machines est plus difficile à calculer que pour les voitures et les camions. La difficulté est qu’ils n’ont pas leur propre groupe mais sont catégorisés selon leurs secteurs économiques tels que industrie, bâtiment, agriculture et cetera.

Cependant, selon une analyse fait par l'Agence Energétique il a été estimé que les machines de travail représentent environ 6% des émissions de gaz à effet de serre en Suède.

lundi 30 janvier 2017

Un robot chargera les batteries des ferries



Depuis quelques ans un ferry électrique rejoigne le Quai de Rive Neuve avec la Mairie de Marseille. La séparation est de 283 m de mer, qui à 4 nœuds corresponde à 3 min. Il y a eu des problèmes techniques et plein d’autre soucies qui fait que la correspondance n’est pas toujours garantie.


Voici quelques spécifications techniques. L’autonomie est de 100 km qui devrait être assez pour quelques 300 passages. Pourtant, comment et quand les batteries sont chargés n’est pas expliqué.


Entre la Suède et le Danemark il y a aussi des ferrys qui relient les deux villes Hälsingborg et Helsingör. C’est une distance de 5 km et le voyage dure 20 min. Actuellement il est servi par 4 bateaux de propulsion diesel-électrique mais dans quelques mois 2 d’eux seront entièrement électriques.

Chaque passage a besoin de 4,16 MWh magasiné dans des batteries de types lithium-ion. C’est l’équivalant de 5000 batteries d’automobiles et elles seront installées dans des containers. Ces batteries ont besoin d’être chargés à chaque arrête, 5,5 min à Hälsingborg et 9 min à Helsingör.

De plus, pour le chargement elles ont besoin de 10,5 KV qui est 50 fois plus que les 0,22 KV que nous avons dans nos prises. Un courant d’une telle tension n’existait pas auparavant dans les ports. Il a fallu enterrés plus de 7 km de câbles pour le fournir.

La prise de chargement ne sera pas connecté manuellement mais par un robot. C’est est un bon exemple d’automatisation car la tâche prendrait plus de temps si fait manuellement et la très haute tension est un facteur de risque.





M/S Tycho Brahe
Construit: 1991
Emplacement pour 1100 passagers et 238 voitures
Longueur : 111 mètres, largeur de 28 mètres.

dimanche 29 janvier 2017

L'électricité renouvelable est suffisante pour toute la région nordique



La région nordique, qui comprend la Scandinavie plus la Finlande, se prépare pour la transformation énergétique. L’ambition en Suède est d’en 2040 n’utiliser que des sources renouvelables et cela sans réacteurs nucléaire.

En vue des grandes variations saisonnières de la consommation d’électricité, beaucoup de monde sont sceptiques. Ils doutent qu’il ne soit possible d’arrêter l’usage de combustibles fossiles et réacteurs nucléaires.

Pourtant, une nouvelle étude montre qu'il ne doit pas être une difficulté majeur et que le problème fondamentale est de trouver un bon mélange de sources. La difficulté avec l'électricité est qu'il doit être produit au même moment qu’elle est consommée et les sources vertes, soleil et vent, ne s’activent pas en commende.

En partant de la consommation d'aujourd'hui et en excluant les sources renouvelable déjà en fonction, les chercheurs ont calculé une mesure pour la quantité d'électricité nécessaire. Puis, ils ont étudié le potentiel de chaque source et où des expansions soient possibles.

Le résultat montre qu’il aura plus de variations dans la production pendant des périodes intermédiaires, allant de 3 jours à 2 mois, si seulement des sources renouvelables seront utilisées. Car, le système d'aujourd'hui est principalement conçu pour bien gérer les variations au cours d'une journée et au cours d'une saison.

L'énergie hydraulique, qui produise 40% des besoins en Suède, est actuellement utilisée pour équilibrer les différences entre les saisons mais ne pas pour des périodes intermédiaires. Il y a donc un besoin de plus de savoir-faire concrets sur les possibilités de l’arranger. Une autre option est d’importer d'électricité.

Cependant, un système de prix d’électricité variable selon la production, incluant tous les consommateurs, est probablement inévitable.

Parce que cette étude a montré que ces sont des périodes intermédiaires, de 3 jour à 2 mois, qui sont problématiques, des futures études doivent se concentrer sur la possibilité de les réduire avec les sources hydrauliques.

En France le taux de sources hydrauliques n’est que 13% ! Par contre, elle est bien exposé de vaques atlantiques, (qui sont plus permanentes que le soleil et le vent). C’est étonnant que si peu d’efforts soient faits pour l’exploiter.