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jeudi 31 mars 2016

Le stockage de l'énergie renouvelable n’est pas une nécessité



Un problème majeur avec les énergies renouvelables est qu'ils nécessitent une alimentation de secours quand il est sombre ou le vent ne souffle pas. Il y a plusieurs solutions potentielles à ce problème et ils sont tous en cours de développement.

Une solution est des conserver l’eau dans les réservoirs de stations hydraulique quand les recouvrables produisent bien et l’utiliser quand ils ne sont pas suffisantes. Un exemple est la coopération entre la Norvège et le Danemark. Le premier est riche en énergie hydraulique et le dernier en énergie éolienne. Le câble sous-marin, qui bientôt connectera ces pays, est un bon exemple de cette solution.

Beaucoup de recherche est aussi fait sur le stockage d’énergie. Les batteries basé sur lithium, utilisé dans des voitures, est une solution qui existe mais ils coûtent cher. Des grands efforts de créer des batteries moins couteaux sont en cours.

Une troisième ligne de développement et de créer des réseaux si vaste que un bout, où le vent souffle bien, peut alimenter un autre bout, où il ne souffle pas. Des distances si important nécessite des lignes de courant continu haute tension, (CCHT). Contrairement au courant alternatif, qui ont besoin de 3 câbles sur poteaux, les transmissions avec courant continu peu se faire avec un seul câble enterré. De plus, les pertes ohmiques sont moins importantes. Des progrès importants dans cette technologie ont récemment été faits.

Pour les États-Unis une étude de l'Université du Colorado propose cette solution. Basé sur de la statistique météoritique les auteurs concluent qu’il dans 15 ans soit possible de réduire les émissions de CO2 des centrales électrique par 80%, à 10% plus du prix par kWh que actuellement.

mercredi 30 mars 2016

E=mc2



Soit-il possible d'écrire une biographie d’une équation ? La réponse est oui et cela en particulier si l'équation est la plus célèbre et de loin la plus cité dans le monde de tous les temps. Car, bien que des nombreux gens sachent que l’origine est Albert Einstein, ils ne connaissent pas nécessairement ce que les termes constituant représentent. E = mc2 signifie que l'énergie et la masse sont deux faces de la même chose.

Encore moins de personnes connaissent les circonstances :

Le printemps 1905 Einstein avait écrit une brouillon d’une trentaine de pages de ce que nous maintenant appelons « La relativité restreinte ». Il l’a envoyé à la revue allemande « Annalen der Physik » pour publication. Mais quelques semaines plus tard, il s’est rendu compte qu'il avait oublié quelque chose. Pour corriger ce manque il a posté un supplément de trois pages et il est là, à quatre paragraphes de la fin, que la célèbre équation est entrée dans l'histoire.

Ce fait est raconté dans le livre  E=mc2: A Biography of the World's Most Famous Equation  par l’écrivain anglais David Bodanis.

Le livre est une biographie de E=mc2 et non d’Einstein, qui ne manquent pas. Conformément le livre commence avec une section d’explications sur chaque un des termes.

Le symbole  « = » a par exemple été introduit par un écrivain anglais du nom Robert Recorde au milieu des années 1500. Il avait déjà réussi à lancer le « + ». Encouragé par ce succès il a voulu faire une tentative avec le symbole « égale » qui à l’époque était écrit en lettres. Son propos « = » n’a pas été accepté immédiatement. Pendant une période il avait une concurrence intense de  « // »,  de « ] [ » et de « === ».. Mais finalement c’est le « = » qui a sorti vainqueur. *

Deux femmes apparaissent aussi dans le contexte.

Emilie du Châtelet
Elle était une dame dans la cour de Louis XV et maîtresse à Voltaire. Emilie réfléchissait beaucoup sur le concept énergétique. Si elle n’avait pas décédé lors d'un accouchement difficile, elle aurait certainement trouvé une percée.

Cette dame travaillait à Cambridge dans les années 1920 et analysait des lignes spectrales du soleil. A cette époque les scientifiques pensaient que le soleil principalement était composé de fer. Ce fait donné, ils ne pouvaient pas comprendre comment il pouvait générer tant d’énergie. Mais, Cecilia a réussi à comprendre les lignes spectrales et montré que le soleil et les étoiles principalement sont composés d'hydrogène.

La photo où Albert Einstein et Leo Szilard écrivent au président Roosevelt pour exhorte les Américains de par urgence élaborer une bombe nucléaire est un faux. Elle a été prise après la guerre quand ces deux messieurs juste posaient devant une caméra.

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Nous avons tous été confronté avec le symbole « = » à l’école. L’explication courante est qu’il signifie « égale ». C’est absolument correct mais ne pas assez approfondie.

Dans une expression tel que 2x2=4 il signifie, bien sûr, que les valeurs des deux côtés sont égales.

Dans l’expression E=mxc2 les valeurs numériques des deux côté doivent aussi être égales mais aussi les unités. Dans notre système métrique l’unité pour énergie est Joule, [J]. Il doit donc obligatoirement correspondre à l’unité sur la côte droite, qui dans ce cas est [kg x m2 /s2], ou égale à [J].

Le symbole « = » correspond donc a 1 signification dans les mathématiques mais 2 significations dans la physique.

Dans ce cas il me semble que la clarté a été sacrifiée pour la simplicité.

mardi 29 mars 2016

Gestes vers le ciel pour dire heure



Si on demande à un locuteur de nheengatu quelle heure il est, la réponse n’est jamais purement verbale. Au lieu il pointe vers le ciel pour montrer la position du soleil et si nécessaire il peut le compléter avec des précisions verbales. Bien que la langue  Nheengatu n’ait pas un complet vocabulaire pour le temps, les locuteurs peuvent quand même s’exprimer avec précision.

Nheengatu est parlé par environ 20 000 personnes vivant le long du fleuve Amazone au Brésil, en Colombie et au Venezuela. La langue fait partie de la famille tupi-guarani, si nommé parce que Tupi et Guarani sont les plus parlés. Les autorités agissaient pendant longtemps contre le Nheengatu mais depuis 2002, cette langues a, à côté du portugais, le statut officiel dans la municipalité brésilienne de Sao Gabriel da Cachoeira.

Cette forme de communication, basée sur un mélange de gestes et mots, fonctionne bien. C’est que constate des chercheurs néerlandais dans un rapport.

Les napolitains sont aussi connus pour utiliser beaucoup de geste quand ils parlent. Dans leurs cas ceci n’est pas parce qu’ils manquent des mots mais pour communiquer plus facilement. Des langues dont la maque de mots sont compensées par des gestes, sont selon les chercheurs rares.